"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Fiancée humiliée, veuve manipulatrice et soumise évoluant dans une famille en apparence respectueuse des usages de la haute société victorienne... Qui est vraiment la comtesse Narona ? Une intrigante prête à tout pour toucher une prime d'assurance sur la vie de son époux, ou bien la victime de craintes superstitieuses sur laquelle le destin semble s'acharner ?
Entre Londres et Venise, Collins campe des personnages aux facettes multiples et complexes qui seront, consciemment ou non, les complices d'une mort naturelle qui ne tardera pas à se révéler suspecte.
Excellent. Mené de main de maître. Pas vieilli d'un pouce. À lire.
Un polar que je n’ai pas lâché jusqu’au mot fin. L’écriture classique me convient parfaitement, mais moderne à la fois car ce n’est qu’à la fin que j’ai remarqué qu’il avait été écrit au 19ème siècle ! Est-ce un vrai polar ? Certainement, puisqu’il y a mort d’homme. Un soupçon de revenants, juste pour pimenter, comme il sied au 19ème siècle, une bonne étude de la société bourgeoise, où la disparition d’un domestique ne vaut pas la peine de s’y attacher, et vous avez les ingrédients d’un bouquin, agréable à lire.
Ce livre a rempli son contrat : me faire passer un bon moment, même si je ne suis pas certaine de le garder en mémoire. Qu’importe puisque le plaisir fut présent le temps de la lecture.
Il y a quelques années, en me baladant dans une librairie, j'ai vu les livres de cette collection proposée par Ouest-France, La crème de crime. Pour le prix, j'ai dû en prendre deux ou trois et seul celui-ci a survécu à diverses réorganisations de notre habitat. Ont été publiés également, Gaston Leroux, Edgar Allan Poe, Paul Féval, entre autres. Bouquin pas cher, format poche, présentation minimale, même pas le nom du traducteur. Au moins, le nom de l'auteur, Wilkie Collins (1824/1889), qui je l'apprends très récemment est connu -mais pas par moi- pour ses écrits appelés "romans à sensation" et précurseurs du roman policier ou à suspense (source Wikipédia).
Me voilà donc en présence de mon premier Wilkie Collins et j'avoue n'avoir point été déçu. Classique, efficace, flirtant avec le surnaturel, ce roman se déguste en douceur et est en plus d'un roman à suspense une peinture de la société anglaise des années 1860. Ces Lords qui vivaient aux Indes et revenaient dans leur pays au bout de quelques années fonder une famille, ces grandes familles qui voyageaient facilement et souvent, passaient du temps en France, chez "le peuple le plus gai du monde entier" (p.118) -comme quoi les temps changent, d'abord je ne suis pas sûr que de nos jours un Anglais aurait le même discours, et ensuite aurait-il tort puisque nous sommes, paraît-il, en tête de consommation d'anxiolytiques ?- et en Italie, notamment à Venise. Les tergiversations d'Agnès, ses hésitations ou ses pudeurs, ne voulant pas céder au frère de son ex futur-mari (vous me suivez), et les longues cour et attente de celui-ci sont un rien désuètes et ajoutent un charme à ce livre.
Wilkie Collins est un malin, il nous prend par la main au début de son livre et ne nous lâche plus jusqu'à la fin : il nous mène là où il veut. Exactement. Son intrigue est très bien menée, les détails sont disséminés ça et là dans le texte qui seront utiles au dénouement. On le sait, on sait même quels sont ceux qui vont servir mais point encore comment et pour qui ou avec qui. Un vrai Cluedo.
Et puis l'écriture est belle, très 19ème avec des tournures dont on n'use plus guère, des paraphrases, des portraits simples et très visuels ; la comtesse Narona, par exemple :
"Ses vêtements étaient de couleur sombre et d'un goût parfait, elle semblait avoir trente ans. Ses traits : le nez, la bouche et le menton étaient d'une délicatesse de forme qu'on rencontre rarement chez les Anglaises. C'était, sans contredit, une belle personne, malgré la pâleur terrible de son teint et le défaut moins apparent d'un manque absolu de douceur dans les yeux." (p.7)
Ou encore celui d'une femme de chambre :
"C'était une grande femme osseuse, arrivée à l'automne de sa vie, avec des yeux enfoncés, des yeux gris fer. [...] On voyait du premier coup d'oeil que Mme Rolland devait avoir sa réputation intacte ; elle avait d'épais et larges sourcils, une voix profonde et pleine de solennité, des gestes raides et secs et, dans sa figure, pas la moindre ligne courbe caractéristique de son sexe : tout était anguleux ; en un mot la vertu, dans cette excellente personne, se montrait sous son aspect le moins engageant. Et quand on la voyait pour la première fois, on se demandait pourquoi elle n'était pas un homme." (p.101)
Daté ce roman, c'est évident, mais très plaisant et puis, c'est comme de revoir un vieux film d'Hitchcock -pas de comparaison dans les dates-, depuis on a fait plus nerveux, plus rapide, plus moderne, mais pas forcément plus tortueux et plus captivant, suggérer étant nettement plus fort que de tout dire ou montrer. Un bémol uniquement pour les coquilles, les approximations de ponctuation à ne point imputer à l'écrivain mais à une mise en page bas de gamme.
J'ai un avis réellement partagé entre la fascination et l'ennui, je pense que c'est aussi du a l'environnement dans leauel j'ai lu ce livre, pendant mes vacances en Turquie ou il faıt une chaleur accablante ! Donc, mon avis ne peut ne pas etre le meme que pendant le reste de l'année !
Le debut de la lecture de ce livre a été d'un ennui considérable, puisque l'auteur que je découvre est completement acces asur la fin, donc, le debut permet seulement l'adhésion dans le cadre spatio-temporel qui semble tres compliquer au debut ! J'ai attendu pendant longtemps qu'une action se passe, mais malheuresement il se passe des choses pas tres interessantes.
Cependant, j'ai beaucoup apprécié la suite et la fin qui m'ont beauxoup bluffés car ma quatrieme de couverture m'annoncait une fin insoupçonnée dont je n'est pas été déçu. La fin s'annonce pleins de rebondissements dont on aurait aucunement pense finir comme cela. J'ai tres apprécié la façon dont l'auteur utilise des petits éléments pour le mettre au centre de l'action, j'avoue que c'est la premiere fois que je vois une méthode si surprenante. Je vous conseille naturellement ce livre. et demande de lire ce livre sans appréhension pour le début.
Parlons de l'intrigue, une intrigue tres originale qui merite d'etre lue. L'auteur ne commence pas directement avec une enauete a resoudre, mais il nous donne le cadre de l'histoıre et quelques touches de mysteres qui nous permet de se poser de nombreuses questions, donc de continuer la lecture. Quand je parle de touches c'est rellement de touches, ce ne sont pas des explications clairs et precises mais des evenements surnaturels. Ces evenements construiront une enquete. On peut parler de l'ancetre du roman policier en mieux construit avec une fin non evidente.
J'ai donc beaucoup aime ce roman en depit du début pas tres bien reussi, je pense rellement que je liraıs d'autres livres de cet auteur d'histoıres incroyables.Je m'excuse pour les accents, ils sont dus au pays ou je suis, a l'etranger.
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