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Récompensé par le National Book Critics Circle Award en 1983 et par le prix Pulitzer en 1984, paru chez Belfond en 1986, un classique de la littérature américaine qui nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression, sur les pas de Francis Phelan, vagabond éprouvé. Porté par une langue magnifique, flirtant avec la prose poétique, L'Herbe de fer interroge tour à tour culpabilité, pardon et rédemption.
William Kennedy nous entraîne dans les pas de Francis Phelan, ancien joueur de baseball, qui à 58 ans est désormais un clochard errant dans les rues d’Albany. Nous sommes en pleine période d’Halloween, moment propice à la confrontation avec les fantômes du passé.
Le roman nous plonge dans les heures sombres de la Grande Dépression en prenant comme point d’appui le terriblement funeste sort de Francis Phelan.
L’herbe de fer est la chronique désenchantée d’une vie brisée, un voyage introspectif au cœur d’une réalité sombre.
Le récit est particulièrement séduisant dans le réalisme qu’il dégage, la personnalité terriblement humaine de Francis Phelan rongé par la culpabilité et le remords, hanté par toutes les personnes qu’il a abandonnées et en premier lieu par son fils, dont il a provoqué la mort en le laissant tomber alors qu’il changeait sa couche.
Un roman sombre, certes, mais qui n’est pas dénué de poésie tout au long de cette quête de rédemption bouleversante.
Une lecture captivante pour cette fin d’année.
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