"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Il est certain que les valeurs naturelles sont en train de faire naufrage : mais cela prouve bien, justement, qu'elles ne suffisent pas. Il y a des périodes où Dieu permet que tout s'effondre pour qu'on voie bien que rien ne tient. Cela ne devrait pas nous démonter. Nietzsche a proclamé que Dieu était mort : cela a au moins l'avantage d'être une affirmation radicale. En face de cela, il n'y a qu'une chose à faire : c'est d'être chrétien. Dieu est mort ? Il y a du vrai. Il y a un Dieu que les chrétiens disent être leur Dieu, qui n'est Père qu'au sens large, et qui vient couronner d'assez haut (le plus loin possible) une vie fondée sur les valeurs humaines : ce Dieu-là est mort, non pas le Vendredi Saint, mais le soir de la chute. Il n'y a plus que le Dieu Sauveur qui ne soit pas mort, il n'y a plus que le Père au sens strict qui réponde, et c'est parce qu'on ne veut pas s'adresser à Lui qu'Il ne répond pas.
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