"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Définitivement fondé en 1919, le Séminaire universitaire del'Institut Catholique de Paris, le « Séminaire des Carmes », devienten quelques années une institution de tout premier plan à tel point qu'on lequalifie très tôt de « séminaire d'élite », voire de « meilleurséminaire de France ». C'est le succès de cette institution qui constituele sujet de cette étude. Quels en sont les causes, les aspects et leseffets ?On veut soutenir ici que la spécificité de cetteinstitution tient avant tout à la personnalité de son supérieur, le SulpicienJean Verdier (1864-1940),« Monsieur Verdier », fondateur, père et âme du Séminaire aucours de ses premières années d'existence, à tel point que l'on parlehabituellement de « Séminaire du Père Verdier » pour parler des Carmesdans les années vingt, la période constituant une sorte d'âge d'or dansl'histoire de cette institution aujourd'hui centenaire. C'est lui qui insuffleà la maison l'état d'esprit que la caractérise : « l'esprit desCarmes ». C'est la définition de cet esprit que l'on veut ici entreprendreà travers une étude de la formation intellectuelle et spirituelle dispenséesdans ce séminaire ainsi qu'à travers celle de la sociabilité qui caractérisecette institution.Agrégé, docteur en histoire de l'Institut d'EtudesPolitiques de Paris, Michel Emmanuel est enseignant au Collège Stanislas àParis. Son domaine d'étude est l'histoire religieuse de la Francecontemporaine.
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