"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Shakespeare est mystère. On ne connaît pas une ligne écrite de sa main, hormis six signatures au bas de documents officiels, dont son propre testament. Quelles étaient ses opinions politiques ou religieuses ? Même en lisant son théâtre entre les lignes, rien ne permet de le savoir.
Peut-être alors, pour connaître l'homme, devons-nous nous tourner vers ses poèmes d'amour, plus intimes ? Venus et Adonis (1593) et le Viol de Lucrèce (1594) ont été constamment ré-édités jusqu'à la mort de Shakespeare en 1616. En revanche, la carrière des Shake-speares Sonnets publiés en 1609, s'est avérée moins glorieuse, avec une seule édition du vivant de l'auteur.
Pourquoi cet échec ? La réponse se trouve sans doute dans ce commentaire laissé par un lecteur contemporain sur la dernière page de son exemplaire : « quel infâme fatras de propos impies ». La teneur des Sonnets aurait-elle effrayé les lecteurs ?
Des cent-cinquante-quatre Sonnets, cent-vingt-six sont adressés à un mystérieux jeune aristocrate, le « Fair Youth », dont le Poète célèbre le mérite ? la beauté ?, et auquel il se voue entièrement. Vingt-huit le sont à une non moins mystérieuse maîtresse, la « Dark Lady », ou « Dame Brune ». Le lecteur découvre que le Beau Jeune Homme et la Dame Brune ont lié connaissance, et entretiennent un commerce charnel, tandis qu'un poète rival rajoute à l'intrigue.
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