"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Isis porte bien son nom, elle est artiste peintre ! De plus elle est très jolie.
Elle rencontre Marc et en tombe amoureuse, laissant l’homme avec qui elle vivait depuis quelques années déjà.
Son coup de foudre s’avère vite pour elle décevant, Marc et Isis, c’est comme l’eau et le vin, ils sont tout sauf complémentaires ou fusionnels. Leur seul lien fort : le sexe. Malheureusement cette entente corporelle ne suffit pas à rendre Isis satisfaite et heureuse. Elle s’ennuie avec lui, il est trop rangé pour elle, il l’étouffe. Elle aimerait fonder une famille, avoir des enfants. Elle tente à plusieurs reprises de lui faire comprendre sans succès.
C’est avec beaucoup de poésie que Maryna nous conte les silences d’Isis, ses nombreuses déconvenues, ses coups de gueule, ses visites à l’église Saint-Germain où bien que non croyante, elle aime venir y réfléchir.
C’est un bon roman car Maryna Uzun on le sent est une amoureuse des mots qu’elle manipule avec beaucoup d’adresse. On sent qu’elle aime écrire (j’ai même l’impression, par moment de voir courir la plume sur le papier) ; elle vide son cœur au gré de ses pensées.
Bien sûr comme toujours on se pose des questions, comment va évoluer cette drôle d’idylle ? Ça, je vais bien me garder de vous le dévoiler. Mais la chute m’a beaucoup plu.
J’ai bien aimé ma lecture même si elle m’a paru manquer d’ordre, on passe du coq à l’âne sans crier gare, c’est déstabilisant et j’ai été obligée de nombreuses fois à retourner quelques paragraphes en arrière pour comprendre à qui les lignes appartenaient.
Merci Maryna pour votre confiance et l’envoi de votre roman. Ce fut pour moi une bien belle découverte ? Et puis si vous le permettez j’aimerais vous poser une question : ce récit est-il autobiographique ?
Avec Les silences d’Isis, Maryna Uzun, nous plonge dans les pensées et les rêves d’une belle jeune femme artiste peintre. Celle-ci est éprise d’absolu et dotée d’une sensibilité extrême au monde qui l’entoure. Elle a vécu pendant une dizaine d’années avec l’un de ses professeurs des Beaux-Arts et l’a quitté lorsqu’elle a rencontré Marc.
Marc et Isis semblent très épris l’un de l’autre même si celui-ci ne correspond pas du tout à l’idéal masculin d’Isis, Marc goûtant peu la poésie et se plaisant davantage dans une vie plus rangée et plus terre à terre. Hormis leur entente charnelle dans laquelle ils puisent la vie, les deux amoureux semblent sur deux longueurs d’onde complètement différentes.
Isis se sent de plus en plus étouffée et disputes et retrouvailles s’enchaînent. Maximilien, l’un de leurs amis serait-il plus à même de comprendre les désirs d’Isis, rien n’est certain…
J’ai souffert auprès d’Isis de l’ambivalence créée par son hypersensibilité.
Une passion presque excessive face à la beauté de chaque instant côtoie une grande souffrance face à la difficulté à faire partager cette richesse émotionnelle et à entretenir des relations et des contacts avec les autres.
L’art, la lumière, les couleurs, l’observation de ce qui l’entoure, tout est source d’émotions pour Isis et le fait de ne pas pouvoir partager ou transmettre cet excès de bouleversement sensoriel font qu’elle se sent incomprise, l’épuisent souvent et peuvent l’isoler.
Elle a besoin d’être écoutée, vue, reconnue, sentant un vide en elle, une insatisfaction quasi permanente - beaucoup d’attente et peu de réponses à ses désirs.
Sont évoqués également au cours de ce roman, la relation mère-fille et le mal d’enfant qui hante la pensée d’Isis.
Maryna Uzun, d’origine ukrainienne, est une pianiste concertiste de talent qui, dans ses heures silencieuses, s’investit dans l’écriture.
Bien qu’ayant apprécié l’écriture et cette élégante manière de différencier les pensées intimes d’Isis en les mettant en italique, le tout mettant en avant un souffle poétique et artistique, je me suis néanmoins essoufflée à suivre cette insaisissable Isis jamais satisfaite et un peu lassée à force, de ces allers-retours avec Marc.
Je garde cependant un beau ressenti après la lecture de cet ouvrage et remercie Maryna Uzun pour sa confiance.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
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