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Il est de plus en plus admis que le changement climatique est le résultat de la modification dans les variables climatiques (pluviométrie, vitesse du vent, chaleur, etc.) dont l'action anthropique constitue l'une des sources explicatives. En tant que phénomène dont l'impact touche divers domaines (sanitaire, alimentaire, mobilité humaine, etc.), le changement climatique est à l'origine de plusieurs préoccupations sécuritaires. En effet, il engendre entre autres :
- la recrudescence des conflits sociaux et communautaires découlant de la gestion des RN, de la mobilité humaine à la recherche de terres encore exploitables ;
- des menaces sur la stabilité des Etats et les relations internationales ;
- des attaques récurrentes des prédateurs ;
- la récurrence des épidémies/épizooties ;
- des menaces sur la sécurité alimentaire ;
- des migrations à la recherche de terres cultivables et - des catastrophes naturelles Face à ces situations d'insécurité, l'Etat burkinabè avec le concours de ses partenaires a développé des politiques environnementales pour palier la situation. On note deux catégories de politiques dont celles adressées aux questions environnementales de manière générale (on en dénombre 33) et celles adressées spécifiquement au changement climatique (on en dénombre 4 avec 14 projets). Grâce à la mise en oeuvre de toutes ces politiques, le Burkina dispose désormais d'une expertise nationale en matière d'analyse des phénomènes climatiques et de leurs impacts ainsi que dans la formulation de réponses adéquates aux défis de développement. La collaboration entre le CONEDD, l'université de Ouagadougou et les autres partenaires a permis la formation de compétences nationales qui constituent une source importante en matière d'expertise. Cependant, les acteurs locaux (autorités locales et producteurs) n'ont pas été suffisamment impliqués, à même de disposer en leur sein des compétences sur la question. Aussi, beaucoup de bénéficiaires des expériences du PANA sont engagés dans les projets et programmes ou dans des organisations internationales.
En outre, l'étude du PANA montre que son impact est relativement faible, pour plusieurs raisons. S'il a permis d'améliorer le niveau de prise de conscience sur le changement climatique, il est aussi bloqué par une faiblesse institutionnelle au niveau national, un manque de volonté politique tant chez les receveurs que chez les bailleurs, et une difficulté d'accès aux financements qui sont d'ailleurs.
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