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Après Eschyle (les Sept contre Thèbes) et Sophocle (Oedipe-Roi) Euripide, à son tour, entreprend de réécrire le mythe thébain.
Mais il le fait au jour de la crise où s'abîme la démocratie athénienne, dans le moment de la guerre du Péloponnèse. Le théâtre, ici, est politique : les conflits de la famille sont immédiatement ceux du pouvoir ; la figure singulière d'Oedipe est reléguée par le destin de la communauté, que hante l'imminence de la guerre civile. Autrement dit, la cité est l'unique espace de jeu. Mais celui-ci s'ouvre, il donne la parole au frère exclu, à la vieille Jocaste, au jeune prince sacrifié, aux Phéniciennes migrantes sur la question radicale de ce qui fonde la cité.
La présente traduction est inédite. Elle fut à l'origine écrite pour la scène : Les Phéniciennes furent montées en 1982, sous la direction de Michel Deutsch et de Philippe Lacoue-Labarthe, au Théâtre National de Strasbourg. Son parti pris - qui s'inspire, toutes proportions gardées, de celui de Hölderlin traduisant Sophocle - est le parti pris de la littéralité, agirait-elle, à la limite, contre l'usage de notre langue.
Mais Euripide est notre contemporain.
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