"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce livre est en gros caractères - Corps 19 Odile Lavergne, dynamique bibliothécaire du charmant village de Marcolès dans le Cantal, a créé le Club du mardi, qui réunit des fanatiques d'Agatha Christie. Ils décident d'organiser un colloque international consacré à l'écrivaine, auquel la population du village sera conviée. Au soir du premier cycle de conférences, la confusion est à son comble quand un crime abominable est découvert. Qui a pris la Reine du crime au mot ?
Odile Lavergne, fan d’Agatha Christie, a fondé un club dans la petite bourgade de Marcolès. Autour d’Odile se sont ainsi sept personnes d’âges, de milieu et d’horizons différents qui se réunissent tous les mardis soir. Ces réunions hebdomadaires ont pour seul objectif de vivre et partager leur passion commune pour les romans d’Agatha Christie.
L’idée de créer un colloque international autour de l’œuvre d’Agatha Christie germe dans l’esprit de ce petit groupe. Malgré quelques réticences, l’idée et finalement acceptée par tous. Liste et choix des intervenants, choix du lieu, gestion de l’intendance bref, l’organisation d’un colloque n’est pas une mince affaire. La petite équipe se prête et s’investit avec un enthousiasme inégal selon les personnalités et goûts de chacun. Mais voilà que dans cette belle aventure une lettre anonyme s’invite avec un message pour le moins troublant « Un meurtre sera commis … le samedi 14 avril au château de La Rochette ». Conformément à la prédiction, un meurtre est réellement commis ce samedi 14 avril au château de La Rochette. Que l’enquête commence, c’est le moment de faire travailler les petites cellules grises !
Voilà que la réalité rejoint la fiction. Les organisateurs, les participants invités deviennent donc confinés au château le temps de l’enquête.
L’histoire est placée dans la magnifique région du Cantal, dans un château vieillissant au confort à priori spartiate. L’atmosphère est là.
L’organisation du colloque prend énormément de temps et énormément de pages. L’enquête vient tardivement et piétine un bon moment avant de nous emmener dans l’univers créatif d’Odile Baron. Les références à Hercule Poirot, Miss Marple ainsi qu’à l’œuvre générale d’Agatha Christie sont présentes presque à chaque page. A commencer par l’un des personnages principaux nommé Archibald, dit Archie, qui est aussi le prénom du second mari d’Agatha Christie. Les moments de vie d’Agatha Christie sont également de la partie et sont évoqués de manière énigmatique.
Ce roman est un régal pour qui connait et aime l’œuvre d’Agatha Christie, les rappels multiples nous font fouiller dans notre mémoire afin de retrouver l’idée, la situation, les répliques comme un air de déjà-vu. Les personnages, avec leur personnalité, leurs forces et faiblesses sont des plus attachants et l’ensemble est un bel hommage à « la Reine du Crime ».
De nombreux clins d’œil à l'oeuvre d’Agatha Christie sont disséminés dans ce roman, à chaque lecteur de les découvrir.
Merci infiniment à lecteurs.com et aux éditions J’AI LU de m’avoir offert la possibilité de découvrir cette autrice.
Le club du Mardi est un club de fanatiques d’Agatha Christie, ils sont huit et décident d’organiser un colloque international qui lui sera dédié.
Un meurtre digne du célèbre auteur est alors découvert. L’équipe va menée l’enquête et decouvrir bien des choses sur le passé des autres membres et des participants au colloque.. Mais qui se croit plus fort qu’Agatha Christie ?
Personne, le criminel sera arrêté.
Si vous souhaitez vous plonger dans une lecture légère et que vous êtes un fan invétéré d'Agathe Christie, cette lecture est faîte pour vous !
Direction Marcolès, un petit village du Cantal dont la médiathèque propose une activité qui en ravira plus d'un : "tous les mardis, à 20 heures précises, en référence au fameux Club du mardi qui, dans la nouvelle d'Agatha Christie du même nom, réunit autour de son héroïne Miss Marple un groupe de détectives amateurs". Lors d'une soirée assez animée, les Marcolésiens vont alors décider d'organiser un colloque international animé par des spécialistes de la reine du crime.
Comme on peut s'en douter, malgré l'enthousiasme du petit groupe, tout ne va pas se passer comme prévu... Gare aux cadavres cachés dans les placards !
Même si l'intrigue tarde à venir (car l'organisation du colloque demande beaucoup de préparatifs) , une fois cette étape passée, j'ai réussi à me plonger totalement dans l'histoire et à enfiler à mon tour ma tenue d'enquêtrice.
J'ai apprécié le style léger et empreint d'humour de Sylvie Baron qui permet de passer un bon moment de lecture et d'en apprendre plus sur Agatha Christie et ses œuvres.
Je tiens à remercier les Éditions Calmann-Levy et #Netgalley France pour la lecture de ce cosy mystery du terroir français qui nous emmène à la découverte du château de Marcolès et de ses environs. Toutefois, je préfère vous prévenir, si vous allez vous balader dans le coin, vous ne trouverez pas une médiathèque dans ce village de 600 âmes. Néanmoins, il y existe peut-être un groupe de lecteurs passionnés qui se retrouve tous les mardis soir à 20h
Ma chronique : Offrez vous un moment de détente avec ce roman "cosy mystery" où le Cantal se met à l'heure anglaise en rendant hommage à Agatha Christie. Une dose de suspense, une pointe d'humour, un peu de flirt, un snob, une intrigante, un château hors du temps, une lettre anonyme et le tour est joué !
Savez vous que chacun d'entre nous est un meurtrier en puissance ?
Tout commence dans un village bordé des monts bleutés du Cantal où chaque mardi des passionnés de littérature policière se réunissent, mettant à l'honneur les romans de la célèbre anglaise. Qui sont-ils ? Un châtelain au flegme légendaire, séduisant mais fauché, une bibliothécaire bienveillante, un pharmacien introverti, une incorrigible rêveuse, une vieille dame à la langue bien pendue. Le prof à la retraite qui se prend pour un historien, la jolie femme extravagante et son jeune frère, eux, ne sont pas du village.
Afin de rompre avec la monotonie de leur réunion, les membres du club décident d'organiser un colloque littéraire sur les œuvres de la "reine du crime". Ils espèrent ainsi la venue de spécialistes renommés. Hélas peu interviennent, bien différents de leur attente.
Arrivent au château une usurpatrice, une biographe prétentieuse, un écossais amateur de jupons, et un vieux comédien qui boit sec, accompagné de sa docile épouse. Chacun vient avec ses cachoteries auxquelles s'ajoutent les petits secrets des membres du Club.
Sylvie Baron ponctue son roman de citations tirés des ouvrages de la "duchesse de la mort".
Parce qu'un meurtre aura lieu puis un second, les péripéties ne manquent pas. Tous sont suspects, les mobiles sont nombreux ce qui embrouille l'intrigue. Un vrai panier de crabes ! Peut être avez vous déjà découvert le coupable.
Voilà un polar joliment écrit, plaisant, pas vraiment terrifiant, qui vous balade non pas dans la campagne anglaise mais sur les belles terres de haute Auvergne.
Les Petits Meurtres du Mardi a été publié par les éditions Calmann Lévy en janvier 2023. Le style fluide, avec ce petit quelque chose d'intime, fait que l'on se glisse dans l'histoire avec autant de délectation que l'on chausse de vieilles pantoufles confortables ou que l'on revêt sa veste en laine préférée pour affronter les frimas hivernaux: "C'est aujourd'hui la veille du jour J. Une triomphante lumière de printemps réveille en fanfare les statues du parc, s'alanguit sur les toits bleutés, ruisselle sur le lichen doré des vieilles pierres. Le vitrail du ciel est d'un bleu cantalien, cette nuance pure et intense qu'on ne trouve qu'ici, dans cette nature préservée..." (Page 77)
Construction: de longs chapitres avec en italique les pensées des personnages.
Fil rouge: allusions aux romans d'Agatha Christie et à son univers: "Lire pour lui est un refuge, surtout Agatha Christie. Une littérature policière, certes, mais réconfortante parce que le suspense est modéré, les cadavres sont bien peignés, les figures connues, l'écriture polie et le cadre policé, avec juste cette pointe acide des raisonnements qui conduisent à la solution des énigmes et qui permettent de débattre pendant des heures." (Page 14)...Le tout en parfaite objectivité, laissant les détracteurs s'exprimer autant que les aficionado
Certes, les huit membres du club du mardi en connaissent un rayon sur l'œuvre et la vie de la dame du crime. Et pour cause! Leurs réunions hebdomadaires lui sont entièrement consacrées. On débat de ses lectures, on passe des heures à tenter d'élucider les énigmes, on se gargarise des mots et des expressions propres à l'écriture de la grande Agatha.
Mais à force de ressasser leur passion à huis clos, ils se disent qu'ils aimeraient la partager avec un plus grand nombre de fans, et, pourquoi pas, de moins fans. D'où l'idée d'organiser un colloque international consacré à la romancière, auquel les villageois seraient conviés. Qui se tiendrait à Marcolès, petite ville du Cantal.
Finalement, les membres du club optent pour un week-end de conférences et d'activités littéraires, dans les locaux du château de la Rochette, sans se douter du travail colossal et du coût que représente l'organisation d'une telle manifestation littéraire. Mais les invitations sont lancées. Et le jour J arrive enfin. Cependant, il apparaît que certains intervenants ne sont pas ceux que l'on croyait, que d'autres ne sont pas là seulement par amour de romans policiers.
Qui est l'auteur du message reçu par Archie et publié dans la gazette locale? Une plaisanterie douteuse? Ou un inquiétant avertissement? Décidément, le week-end commence sous de sombres augures, avec la disparition inexpliquée d'Iris, puis une meurtre abominable, reproduisant l'intrigue du roman d'Agatha Christie Un Meurtre Sera Commis Le presque à la lettre?
Organisateurs et invités se retrouvent assignés à résidence au château , le temps que la police mène l'enquête. Et que Joanne, secondée par Archie, bien décidée à prendre les devants, découvre le coupable.
Les Petits Meurtres du Mardi, un clin d'œil tendre et malicieux à la reine du crime. Non pour la copier, mais pour sublimer son œuvre, donner envie de la re-découvrir; de se plonger dans ses énigmes si bien ficelées. Quelle gageure que de s'inspirer d'un de ses romans les plus aboutis! Mais Sylvie Baron relève le défi avec finesse et brio, sachant imposer son style en toute humilité, dans cette histoire qui suggérée par le roman Un Meurtre Sera Commis Le. Mais l'inspiration s'arrête aux marches du château de La Rochette où Sylvie Baron déroule son intrigue originale et bien ficelée: des personnages complexes évoluant dans le cadre inhabituel d'une manifestation littéraire, en plein cœur de ce Cantal qu'elle affectionne tant; des lieux enchanteurs; des rebondissements, de fausses pistes, plus de mobiles que nécessaires. Pour finalement aboutir à une conclusion que je n'avais pas vraiment vue venir. Même si je nourrissais quelques soupçons. Je vous mets au défi de stimuler vos petites cellules grises et de résoudre cette affaire et de découvrir l'assassin.
Et toujours cette empathie et cette énergie qui donnent aux romans de Sylvie Baron leur touche personnelle et originale. Ce style dynamique incomparable qui les rend si attachants, qui nous booste, nous insuffle joie de vivre et envie de braver les obstacles qui, comme le dit Miss Lemon, sont faits pour êtres franchis..
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Un livre à la mode "Agatha Christie".... j'adhère d'autant plus que l'humour semble bien présent. Et je n'irais pas chercher chercher la médiathèque à Marcolès. :-)