Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
C'est la première fois que je lis un roman de Sylvie Baron que j'ai pioché par hasard dans mon énorme PAL. J'allais ainsi à l'aventure pour découvrir son univers et sa plume.
Ce roman est un cosy mystery à la française se situant dans le Cantal, dans une paisible bourgade où règne l'amour marital. Mais des jeunes gens vont apercevoir des failles dans ce système bien rodé et vont aller y creuser afin de déceler la vérité.
C'est un livre Territoires car il évoque avec perfection la désertification des petits villages, le combat des maires de ces derniers pour éviter la mort de leur village.
Ici fe que j'ai apprécié est la justesse de ton de Stlvie, jamais accusateurs, laissant la place aux détracteurs comme aux partisans.
L'enquête est rondement menée par notre quatuor puis trio.
JC m'a particulièrement déplu avec ses statistiques permanentes et son côté pédant. Heureusement sur la fin, il commence à devenir plus "humain".
Ce cosy mystery se déroule sur un même lieu, renforçant ainsi le côté sombre de l'histoire, comme si derrière le voile de la mariée, un panel d'histoires beaucoup plus sombres sommeillent.
Sylvie a une écriture agréable, incisive, maintenant le suspens jusqu'au bout, et cela malgré quelques longueurs (pour ma part)
Odile Lavergne, fan d’Agatha Christie, a fondé un club dans la petite bourgade de Marcolès. Autour d’Odile se sont ainsi sept personnes d’âges, de milieu et d’horizons différents qui se réunissent tous les mardis soir. Ces réunions hebdomadaires ont pour seul objectif de vivre et partager leur passion commune pour les romans d’Agatha Christie.
L’idée de créer un colloque international autour de l’œuvre d’Agatha Christie germe dans l’esprit de ce petit groupe. Malgré quelques réticences, l’idée et finalement acceptée par tous. Liste et choix des intervenants, choix du lieu, gestion de l’intendance bref, l’organisation d’un colloque n’est pas une mince affaire. La petite équipe se prête et s’investit avec un enthousiasme inégal selon les personnalités et goûts de chacun. Mais voilà que dans cette belle aventure une lettre anonyme s’invite avec un message pour le moins troublant « Un meurtre sera commis … le samedi 14 avril au château de La Rochette ». Conformément à la prédiction, un meurtre est réellement commis ce samedi 14 avril au château de La Rochette. Que l’enquête commence, c’est le moment de faire travailler les petites cellules grises !
Voilà que la réalité rejoint la fiction. Les organisateurs, les participants invités deviennent donc confinés au château le temps de l’enquête.
L’histoire est placée dans la magnifique région du Cantal, dans un château vieillissant au confort à priori spartiate. L’atmosphère est là.
L’organisation du colloque prend énormément de temps et énormément de pages. L’enquête vient tardivement et piétine un bon moment avant de nous emmener dans l’univers créatif d’Odile Baron. Les références à Hercule Poirot, Miss Marple ainsi qu’à l’œuvre générale d’Agatha Christie sont présentes presque à chaque page. A commencer par l’un des personnages principaux nommé Archibald, dit Archie, qui est aussi le prénom du second mari d’Agatha Christie. Les moments de vie d’Agatha Christie sont également de la partie et sont évoqués de manière énigmatique.
Ce roman est un régal pour qui connait et aime l’œuvre d’Agatha Christie, les rappels multiples nous font fouiller dans notre mémoire afin de retrouver l’idée, la situation, les répliques comme un air de déjà-vu. Les personnages, avec leur personnalité, leurs forces et faiblesses sont des plus attachants et l’ensemble est un bel hommage à « la Reine du Crime ».
De nombreux clins d’œil à l'oeuvre d’Agatha Christie sont disséminés dans ce roman, à chaque lecteur de les découvrir.
Merci infiniment à lecteurs.com et aux éditions J’AI LU de m’avoir offert la possibilité de découvrir cette autrice.
Le club du Mardi est un club de fanatiques d’Agatha Christie, ils sont huit et décident d’organiser un colloque international qui lui sera dédié.
Un meurtre digne du célèbre auteur est alors découvert. L’équipe va menée l’enquête et decouvrir bien des choses sur le passé des autres membres et des participants au colloque.. Mais qui se croit plus fort qu’Agatha Christie ?
Personne, le criminel sera arrêté.
Maud, veuve depuis deux ans, vit seule avec sa fille de dix ans, Catherine, dans leur maison familiale baptisée "Les Chênes". Malgré des difficultés financières, Maud est résolue à rester dans cette demeure pleine de souvenirs. Pour alléger les charges, elle décide de louer la tourelle, un espace annexe, et accueille Bernard, un historien, comme locataire. Peu après son arrivée, le village est frappé par une série d'accidents mortels inexpliqués. Alors que l'inquiétude grandit, Maud se lance dans une quête pour découvrir l'origine de ces drames. Pourtant, les autorités locales, absorbées par des enjeux économiques et politiques liés à un projet autoroutier controversé, négligent ses alertes. Ces morts mystérieuses ternissent l'image du village, déjà en proie à des tensions entre ceux qui prônent la modernisation et ceux qui défendent la préservation du patrimoine. Les personnages sont profondément attachants, notamment Maud, dont la fragilité de mère veuve se double d'une détermination farouche à percer la vérité.
J’ai été séduite par l'atmosphère rurale où l'influence des notables, les commérages et les rivalités sourdes nourrissent une intrigue captivante. L'autrice manie brillamment les fausses pistes, plongeant le lecteur dans un climat de suspicion. Le récit alterne entre le quotidien de Maud, l'arrivée troublante de Bernard, et les drames qui secouent le village, renforçant peu à peu la tension. La tension est maintenue crescendo, renforcée par des chapitres où le meurtrier intervient directement, insufflant une angoisse palpable. Grâce à une écriture fluide et des chapitres courts, le suspense monte jusqu'à la conclusion finale, confirmant mes soupçons. Sylvie Baron excelle dans l'art de mêler suspense, émotion et réflexion sociale. Les thèmes de la résilience, de la peur de l'inconnu et de la lutte de Maud pour protéger son foyer sont abordés avec finesse. J’ai particulièrement apprécié l'atmosphère oppressante, où chaque voisin semble dissimuler un secret. Bonne lecture !
http://latelierdelitote.canalblog.com/2024/09/l-etrange-locataire-de-madame-eliot.html
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