"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«- L'amour est gâché non seulement par le mariage, mais par la seule possibilité du mariage. Le spectre du mariage, agitant ses chaînes - les chaînes du mariage, il va sans dire ! - empoisonne tout amour avec une jeune fille. À l'instant où je me dis que je pourrais... non, je ne veux même pas prononcer ces mots... mon amour pour vous s'affaiblit, comme sous l'effet maléfique d'un charme. Si je chasse cette idée funeste, aussitôt il se redresse et pète le feu.»
Écrit il y a environ 80 ans, Le démon du bien m’a troublée.
Costals est un homme qui déteste l'idée même du mariage mais, à mon avis, dans ce livre, ce n'est pas cette institution que décrit et dénonce Montherlant. Il met plutôt en scène un homme qui ne sait pas aimer ou qui a peur d’aimer et pour le faire comprendre à ses conquêtes et principalement sa dernière, Solange Dandillot, il fait preuve d’une goujaterie sans cesse renouvelée. Pourtant, je ne sais pas si j’ai eu plus pitié de ce personnage qu’il ne m’a dégoûté. Henri de Montherlant sait y faire pour qu’on ne puisse se décider. Un livre remuant.
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