« Qui ? », demanda le chacal à l'hyène. « Les hommes », répondit l'hyène en émettant une courte plainte. « Comment ? », demanda le chacal en veillant sur ses progénitures. « Avec nos muscles et nos crocs », répondit l'hyène occupée à broyer un os de gnou. « Pourquoi ? », demanda le chacal en trottinant aux côtés de sa compagne. « Parce qu'ils ont tué le lion », répondit l'hyène en scrutant l'horizon. « Où ? », demanda le chacal en donnant un petit coup d'épaule à son petit. « Partout », répondit l'hyène en grattant vigoureusement le sol. « Quand ? », demanda le chacal en tentant de subtiliser un morceau de gnou. « Bientôt », répondit l'hyène en retroussant les babines. Des cours de réalité et des éleveurs d'ours-dormeur, des lunettes molles et des promesses à tenir, des échelles faites pour monter ou pour descendre, un dragon en peinture et des hyènes aux portes de la cité. Il n'y a plus grand-chose qui puisse surprendre les habitants de cette petite ville où l'eau est rationnée à l'extrême par souci élémentaire de survie. Mais Marigold, le garçon qui avait les cheveux blonds comme un souci, s'inquiète moins de la disparition de l'eau que de celle de sa petite soeur, qui s'étiole jour après jour... "Les hyènes aux portes de la cité" est le 5ème livre de la musicienne et artiste-peintre Aurore Rivals. Un roman aussi fantastique que fantasque qui, à la manière de Boris Vian ou de Lewis Carroll, invite le lecteur à un voyage aux confins de l'imaginaire et de l'absurde.
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