L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
" L' école ne m' a appris qu' à lire et à écrire. Cette mince instruction fut pour moi le chemin le plus sûr pour mourir de faim dans l' honnêteté et l' ignorance. C' est toi qui le premier m' as ouvert les yeux sur la pourriture universelle. Avoir compris que le seul moteur de l' humanité était le vol et l' escroquerie, c' est ça la vraie intelligence. Pourtant tu n' es pas allé à l' école. Depuis que je t' ai rencontré, je vole la conscience tranquille et le coeur réjoui. Je dirais même plus. J' ai le sentiment que par mon activité je contribue à la prospérité du pays, puisque je dépense l' argent subtilisé aux riches dans divers commerces qui sans moi et mes pareils iraient vers le déclin. "
Albert Cossery
Une langue superbe, un texte qui parle, des idées qui font réfléchir. A ne pas manquer.
Hâtez vous de lire Cossery. Dans une langue magnifique, l'auteur fait la fable douce amère d'un moins que rien devenu prince des voleurs. À lire après "l'immeuble Yacoubian" et avant "rue des voleurs" du fraîchement Goncourisé Mathias Énard. Les propos de Cossery sont modernes et son credo, le plus respectable qui soit : ceux qui adulent l'argent ne méritent que le mépris.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique