"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Vingt-quatre heures de la vie d'une femme. Ce matin-là , Emmanuelle décide de ne pas se rendre à son travail et de s'accorder toute la journée. Pour lire le roman qu'elle vient de commencer, mais aussi pour mettre à distance son tumultueux quotidien : trois enfants petits, un mari charmant et peu concerné par l'ordre domestique, un milieu professionnel stressant. Elle s'offre un détour par le rayon chapeaux d'un grand magasin, un déjeuner dans un restaurant, remonte des rues, saute dans un train et s'abandonne à la lecture.Mais Emmanuelle n'a aucune idée des bouleversements que cette soudaine disponibilité va entraîner en libérant sa mémoire et son passé. Son parcours dans la ville (Paris) devient un parcours intérieur, relayé par les échos que provoquent en elle les « confidences » de Lila Kovner, l'héroïne de ce roman qui la passionne tant et que nous découvrons avec elle. Car il touche en elle ce qu'elle a de plus intime, des peines assourdies et des amours non vécus.Cette « journée volée » fait penser au magnifique roman de Michael Cunningham, Les Heures, lui-même inspiré de Mrs Dalloway, de Virginia Woolf.
Passionnée par la lecture d’un roman, Emmanuelle, quarante ans, mariée, trois enfants, décide soudain un beau matin de prendre une journée de congé.
Son livre sous le bras, elle déambule dans Paris, s’arrête pour lire, repart, s’arrête……
Une journée volée, une journée de trêve dans son quotidien, une journée de lecture savourée, une journée de méditation.
D’une écriture sensible et délicate, l’auteur nous entraîne dans le sillage de son personnage.
En même temps qu’ Emmanuelle fait le bilan de sa vie, elle nous fait partager la lecture du roman qu’elle lit, l’histoire de Lila et de Malik.
C’est original ce roman dans le roman.
En tout cas, « Les âmes sœurs » est une belle découverte et donne envie de lire les autres livres de Valérie Zenatti
J'ai beaucoup aimé ce livre qui est à la fois un hommage à la littérature et aux amitiés féminines. Il n'y a pas que l'amour pour faire de grands romans sentimentaux. Et l'héroïne du texte qui "cherche la bonne position pour vivre" tout au long de cette journée buissonnière est infiniment attachante, infiniment proche de toute femme de 30, 40 ou 50 ans qui regarde sa vie, bien pleine, mais dont la art rêvée est souvent tachée d'une pointe de nostalgie ou de déception.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !