Des exemplaires sont à gagner !
New York, juin 1937. Tillie Schultz perpétue la tradition familiale et entre chez Steinway & Sons pour travailler auprès des « immortels », ces pianistes de légende comme Rachmaninov et Horowitz. Grande mélomane, son talent n'égale pas celui des maîtres qu'elle côtoie. Pour vivre sa passion, elle ne peut que se mettre au service de ceux qui possèdent le génie qu'elle n'a pas.
Hong Kong, septembre 2014. Xià, une étudiante chinoise, retrouve le plaisir de jouer grâce à Tillie Fù et à son Steinway. Elle s'autorise, pour la première fois depuis un examen raté, à poser ses doigts sur un clavier et interprète pour Tillie les airs que la vieille dame ne peut plus jouer. Si soixante-dix ans séparent les deux femmes, elles sont unies par une histoire commune insoupçonnée et par leur amour pour la musique qui projette sur leurs vies une lumineuse beauté.
Des exemplaires sont à gagner !
Ce roman suit le parcours d’un piano Steinway sur lequel sont gravés deux papillons et nous raconte les destins qu’il a liés à travers le 20ème siècle.
Conçu par le grand fabriquant de pianos Steinway &Sons en Allemagne, il va traverser des périodes mouvementées et, de New-York à Hong-Kong en passant par Shanghai, il survivra à l’occupation japonaise, à la guerre civile chinoise et à la révolution culturelle maoïste.
Deux pianistes prodiges, l’une d’origine allemande, Tillie, et l’autre d’origine chinoise, Mèi, sont les clés de cette aventure musicale qui va se nouer autour de la jeune pianiste Xia vivant à Hong-Kong.
Des superbes portraits de femmes, volontaires et passionnées, qui se sont engagées et ont lutté pour conserver à la musique sa place d’art universel.
« Au rythme des variations, j’ai vécu mille vies, celles de ces âmes disparues qui un jour ont aimé, pleuré, dansé, célébré la vie puis souffert, avant d’être englouties par des flots injustement tumultueux. »
Marie-Diane Meissirel nous offre une belle fresque historique portée par les grands airs de la musique classique et on a le sentiment d’être emporté dans un tourbillon de notes et d’instruments, au son de l’Adagio de Bach, pierre angulaire du récit.
Il n’est pas toujours simple de suivre la route de ce piano Papillons et de tous les musiciens de génie qui l’ont approché, car l’autrice passe d’une période à l’autre et d’un pianiste à l’autre « dans un espace affranchi de toute temporalité » et c’est parfois déroutant.
Mais sa maîtrise de l’écriture littéraire prend toujours le dessus et j’ai été captivée par cette ode à la musique qui encense sa puissance et sa capacité à dépasser toutes les oppressions, pour renaître de ses cendres.
« La musique a une résonnance universelle, elle offre un espace de dialogue avec soi-même et avec les autres, elle crée un lien entre la terre et le ciel, elle œuvre pour l’harmonie du monde ».
Un superbe roman musical et historique.
1937, à New York. Si Tillie n’a pas le talent de son jumeau violoncelliste, elle n’en partage pas moins la passion pour la musique qui anime sa famille. Comme son père et son grand-père avant elle, elle entre donc chez Steinway & Sons, où la voilà bientôt au service des immortels, ces pianistes d’exception parmi lesquels Rachmaninov et Horowitz. 2014, à Hong Kong. La vieille dame qu’est devenue Tillie n’a plus la force de faire chanter elle-même son Steinway. Xia, une étudiante chinoise dont un concours raté a anéanti les ambitions musicales, vient jouer pour elle et ainsi garder en vie le vieux piano et les émotions qui lui sont attachées dans le coeur de sa propriétaire. Mais les deux femmes vont découvrir, qu’au-delà de cet instrument et de l’amour de la musique qui les ont réunies, elles ont aussi en commun un sombre secret, qui, sans qu’elles en aient jamais eu conscience, a infléchi le cours de leur existence.
L’idée de suivre à travers le temps le parcours d’un objet, d’une œuvre d’art ou d’un instrument de musique n’est pas neuve. D’autres s’y sont déjà essayés, comme Mizubayashi Akira avec Ame brisée, ou Marie Charvet avec L’âme du violon, tant la vulnérabilité à la barbarie, aux guerres et à l’obscurantisme – entre autres – de ces choses rares et inestimables qui, non seulement incarnent la beauté et le génie, mais se chargent aussi au fil du temps de la mémoire des vies et des âmes qu’elles ont fait vibrer, comporte, il est vrai, de potentiel éminemment tragique et romanesque. Nous voici donc à voltiger en incessants allers-retours entre lieux et époques, sur les pas cette fois d’un piano fort opportunément reconnaissable à deux papillons gravés dans son bois : des lieux et des époques dont l’auteur use et abuse toutefois jusqu’à risquer de perdre son lecteur en chemin, comme autant de pièces de puzzle dont l’assemblage finit par dévoiler les fils blancs d’un improbable imbroglio, mêlant histoires d’amour et hasards tout autant impossibles les uns que les autres.
Reste une lecture légère et romanesque, dont les rebondissements prévisibles et pas absolument passionnants font néanmoins voyager, en musique, d’un continent à l’autre et à travers les époques. Surnagent aussi quelques jolies émotions musicales, même si Mahler s’en serait probablement énervé, lui qui jugeait les mots impuissants à décrire la musique, sauf quand elle est mauvaise.
Un roman musical sur fond de faits historiques. À cheval sur deux continents. Les protagonistes nous fond voyager à travers la musique entre les États-Unis et la Chine.
La 2nd guerre mondiale, la guerre froide, la révolution culturelle en Chine jalonnent le roman et unissent plusieurs histoires en une dans la grande Histoire, et le steinway aux papillons comme personnage principal.
Un roman à l'écriture douce et poétique, mais dont l'histoire est forte. Amour, séparations, politique, le rythme est dense. Lu d'une traite, je n'ai pas pu refermer le livre avant le point final.
J'ai passé un très bon moment de lecture. À lire en écoutant Brahms, Rachmaninov, Bach pour laisser la magie opérer.
Je finirai le livre patiné bien sûr.
Pas simplement par les années.
Ou les voyages. Les amours maladroites, malheureuse. Mal partis. Mal partout d'avoir tant donné. Tout donné.
Les femmes qui m'ont aimé ont versé de belles larmes sur les cordes sensibles de mon âme. Des larmes d'amantes, de mères. de passionnées. Même quand elles hésitaient, même quand leurs doigts me frôlaient, à peine, si peu, tout mon être vibrait.
J'ai aimé des hommes aussi.
Ah, je les ai aimés d'une folie qui ne se nomme pas. A ne plus savoir lequel de nous deux était noir, était blanc.
Je suis un Steinway.
Je suis le piano de Rachmaninov.
Bien plus que cela.
Comment, bien plus que Rachmaninov ! Je vous entends vous récrier.
Je suis le point d'ancrage, le lien solide, la dernière note d'une histoire qui ne s'achève pas.
De New York à Hong Kong, deux papillons gravés sur un piano portent le poids de plusieurs générations. Un seul amour déçu et tout ce que cela va entraîner. Voici l'histoire de Tillie et de Xia. Voici l'Histoire et sa musique.
La seule rédemption possible.
Chaque chapitre est une sonate. Volatile, légère, douce. Aérien parce que ramassé, sans description ou digression superflus.
Ils se répondent et trouvent écho. Comme des instruments bien distincts, et vous refermez le livre en pensant qu'au final, ça aura donné une belle harmonie.
Très intelligemment construit, dans sa forme et dans son fond.
Certaines scènes entre Tillie et Xia sont d'une sensualité folle, par exemple, et quelque chose de très fort, de très beau, bouscule la lecture de ces quelques pages. J'aurais aimé plus de moments comme ça, de cette force-là, pour mettre davantage en exergue la douceur de cette écriture.
C'est un très joli roman, honnête, sincère, d'une délicatesse qui m'a charmée.
Magnifique.. un voyage dans le temps, plein de nostalgie et de douceurs, très joliment écrit, au son du Steinway.
Je me suis laissée emportée dans ce voyage poétique et humain à travers les océans. A lire absolument!
Je ne connaissais pas Marie-Diane Meissirel. « Les accords silencieux » est son quatrième roman.
Un roman qui, grâce à l’amour de la musique de ses personnages principaux, nous fait voyager dans le temps (1937 et 2014) et géographiquement (New York et Hong Kong).
A New York, la famille Schultz, d’origine allemande, travaille depuis plusieurs générations pour l’entreprise Steinway & Sons, réputée pour l’excellence de ses pianos. La jeune Tillie Schultz, alors que les Etats-Unis viennent d’entrer dans le conflit de la seconde guerre mondiale, doit donner une autre orientation à sa vie professionnelle.
A Shangaï en 1943, le jeune Shen a été recueilli par sa tante, gouvernante d’une riche famille chinoise. Là, il va être initié à la musique classique et révéler son grand talent. Malheureusement, la révolution chinoise mettra brutalement fin à son rêve.
A Hong Kong en 2014, une étudiante chinoise, Xià, répond à une petite annonce : jouer du piano à une vieille dame mélomane qui ne peut plus jouer elle-même. C’est ainsi que Xià va rencontrer Tillie et retrouver sa passion de jouer grâce à son Steinway.
Au fur et à mesure que le lecteur avance dans le roman, il découvre que ces personnages, sans le savoir, ont des liens au-delà du temps et de l’éloignement géographique.
La musique est bien sûr un élément important de ce roman qui nous invite à découvrir « Les variations Goldberg » et « Adagio » de Bach.
Comme à son habitude, la maison d’édition Les Escales publie un roman d’une grande qualité.
Le personnage fil rouge de ce roman mélodieux est un piano, un Steinway, marque mythique et prestigieuse. Le Steinway qui hante ces pages est de plus unique et reconnaissable en raison d’une gravure incrusté sur son bois, et qui représente deux papillons unis pourl’éternité.
C’est aussi l’histoire d’une partition, qui reproduit un adagio de Bach, elle aussi unique, portant deux idéogrammes calligraphiés sur sa page de couverture. Ces deux éléments, l’auteur nous propose de les suivre dans leur périple complexe entre la Chine et les États-unis, tout au long d’une période qui va de la deuxième guerre mondiale jusque’à nos jours;
Il faut donc s’accrocher pour suivre les sauts dans le temps et l’espace et se repérer dans la généalogie des personnages, d’autant que l’auteur ne la dévoile dans son intégralité que tard dans le récit. C’est d’autant plus complexe que la chronologie n’est pas respectée.
Il n’en reste pas moins que l’histoire de cet instrument et des musiciens qui l’ont joué est émouvante par ce qu’elle laisse transparaître de la beauté et de la profondeur des émotions que peut susciter la musique.
On traverse aussi au cours des pages des périodes noires de l’histoire récente de notre humanité, où les remous de la haine ont pu broyer des destins pourtant prometteurs. De la répression du régime de Mao, aux massacres de la guerre en Europe, les hommes ont montré la noirceur de leur âme quand le pouvoir les consigne dans un univers si loin des destinées individuelles qu’ils sont censés protéger
Un beau roman sur fond de musique divine.
256 pages Les escales 6 janvier 2022
Sélection POL 2022
Des destins qui se croisent et se décroisent au fil du temps.
Une plongée dans différentes époques, différents regards, différentes âmes, grâce à des figures de femmes magnifiques.
La musique comme vague à l'âme et les notes du piano comme tempo.
Tantôt concerto, symphonie, fugue, marche, nocturne ou prélude, Les Accords Silencieux nous offre une belle évasion romanesque.
Merci Marie-Diane Meissirel pour ce très beau voyage silencieux.
Clémentine Duguay
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