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Une romancière néerlandaise, qui partage depuis plusieurs années son temps entre son pays et le nôtre, lit un jour, par hasard, Nadja d'André Breton dans l'édition originale de 1928. Le pouvoir de séduction de ce livre est demeuré si envoûtant que la lectrice se prend immédiatement de passion pour l'héroïne et pour l'auteur.
Qui était celle que Breton nomme Nadja ? A-t-elle vraiment existé ? Quels liens affectifs ou intellectuels ont pu l'unir au père du surréalisme ? Ces questions, nous nous les sommes tous posées un jour ou l'autre en découvrant le livre ; puis nous les avons oubliées.
Pas Hester Albach. Douée d'une curiosité insatiable et d'une opiniâtreté redoutable, elle a voulu en avoir le coeur net. Elle s'est lancée dans une enquête, dont cet ouvrage est à la fois le récit et le résultat.
Romancière dans l'âme, Hester Albach a tissé dans son récit quelques éléments fictionnels. On chercherait en vain, sans doute, l'appartement parisien où elle nous dit avoir trouvé un exemplaire de Nadja. Comme toutes les grandes passions, celle-ci laisse planer quelque mystère sur ses origines. Mais les informateurs qu'elle a rencontrés sont bien ceux qu'elle décrit. Et les documents l'attestent avec éclat : oui, Nadja a bel et bien existé.
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