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« L'Église fait l'Eucharistie, l'Eucharistie aussi fait l'Église. » C'est à Henri de Lubac (1896-1991) que nous devons la formule, dont la deuxième partie surtout est passée à la postérité car elle redit que les sacrements, mémoire active de la vie et du projet de Jésus, donnent aussi accès à son corps ressuscité à travers la vie ecclésiale. Déconstruite par les années et son assimilation par le magistère, la locution a perdu sa force. Pour réveiller son sens, Laurent de Villeroché rappelle qu'un véritable mouvement de balancier s'opère toujours entre l'Église et le corps eucharistique du Christ. Preuve en est que sans le Christ, les hommes sont privés de direction ; pourtant, sans les hommes, le salut serait vain. Une dialectique déjà présente dans la formule d'Henri de Lubac, même si sa première partie n'a pas fait date. Relue comme un « paradoxe », la double proposition incite alors à envisager positivement la médiation de l'Église et à réfléchir les sacrements comme des actions nouant des aspects mystiques et institutionnels. Un grand livre de théologie qui revisite le chemin parcouru depuis le Concile en sacramentaire, afin que les pratiques s'enracinent dans le dessein de Dieu.
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