Malgré sa renommée de son vivant, Louis Gauffier est aujourd'hui méconnu ; l'exposition sera la première rétrospective à lui être consacrée. Elle s'inscrit en dialogue avec les collections du musée : l'amitié de l'artiste avec François-Xavier Fabre en Italie à l'époque du Grand Tour explique que le musée possède aujourd'hui un des plus riches fonds de cet artiste, constitué tant grâce aux dons de Fabre que par des acquisitions récentes, notamment autour de son chef-d'oeuvre La Chartreuse de Vallombrosa.
Première rétrospective consacrée à cet artiste, l'exposition s'attachera à en montrer la singularité, aussi bien dans le langage néoclassique qu'il développe dans ses peintures d'histoire, marquées par une sensibilité délicate différente de l'art de J.L. David, ou encore dans son goût pour le paysage, étranger au sujet mythologique, et mettant en scène l'aristocratie européenne du Grand Tour partant à la découverte de la Toscane.
Elle mettra également l'artiste en perspective avec ses contemporains, qu'il s'agisse de ses camarades français de l'Académie, Drouais, Gagneraux et surtout Fabre, mais également avec le contexte artistique international dans lequel s'inscrit le peintre.
L'exposition souhaite enfin témoigner de cette fascination pour l'Italie qui frappa tant de voyageurs, artistes et écrivains, et de la mode néoclassique qui se développa, tant dans la décoration et le mobilier que dans l'habillement.
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