"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Contaminée est en effet Lydie Salvayre, toute au plaisir de sa bouleversante rencontre.
D'égale à égal, on la sent tour à tour, séduite, amoureuse, fascinée, moins par le maître que par l'homme. Peut-être en raison de leurs origines communes, elle nous le présente comme son frère en révolte à travers leurs exaspérations partagées. C'est le peintre par la voix de l'écrivain, et c'est aussi la femme et l'homme qui s'indignent ensemble contre le "monde suicidé", contre le labeur, contre la mort.
Mais si Lydie Salvayre aime Picasso, on comprend que c'est bien plus encore parce qu'il est pour toutes les provocations, pour toutes les jouissances, pour tous les plaisirs, pour toutes les forces de vie. Femme, elle sait l'accueillir, malgré sa légendaire vulgarité de ruffian parce qu'il a su peindre les femmes "plus vivantes, plus fiévreuses et plus folles que jamais", écrivain, elle l'admire d'avoir pris "le seul risque vers lequel il vaut la peine d'aller, celui de vivre et de créer." S.
R Lydie Salvayre n'écrit ici, ni un essai, ni un roman, ni un récit. Ce texte qu'elle ne veut définir a surgi en elle avec violence, avec bonheur, à la seule vision des carnets de Picasso datés de 1964.
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