"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
Le directeur d'une banque, fraîchement retraité, a épousé une veuve bien plus jeune que lui, Adele. Affamée de reconnaissance sociale et parangon de respectabilité, elle est aussi dotée d'un appétit sexuel sans bornes et sans morale. Lorsqu'elle convainc des hommes d'affaires étroitement liés à la mafia d'embaucher son vieil époux afin de l'évincer discrètement de sa vie dissolue, ce dernier part en quête de la vérité.
"Qu'il emporte mon secret", le dernier roman de Sylvie Le Bihan
Première découverte de cet auteur, après avoir lu plusieurs posts tentants sur les blogs. Roman noir annoncé sur la couverture, allons y : je suis confiante.
De noir je n'ai pas trouvé quand chose mais j'ai quand même été séduite par cette écriture agréable, par les personnages énigmatiques, manipulateurs, ce passage de vie active à la retraite, pas si facile à gérer si l'on en croit le narrateur, par l'ambiance générale de ce roman.
Pas tout à fait un coup de coeur mais ça aurait pu.
L’écrivain italien Andrea Camilleri n’est pas seulement le père du Commissaire Montalbano ; il est également un excellent auteur de nouvelles et de romans noirs, sans de véritables héros récurrents. Dans « Le Tailleur gris », il s’arrête dans la région de Catane, en Sicile (évidemment ! en Sicile.) Là, il nous présente un banquier remarié, après un veuvage, avec une femme de vingt-cinq ans sa cadette. Fraîchement retraité, il fait le bilan de sa vie professionnelle et privée. Surtout, il prend conscience, étape après étape, comment son épouse s’est éloignée de lui, l’a trompé avant d’installer son amant sous le toit conjugal. Alors qu’il fut complaisant pendant des années, le voilà qui se pose des questions que celle qui partage (mais si peu) sa vie.
Comme le fait si bien Georges Simenon dans ses romans noirs, Camilleri décrit, ici, une certaine bourgeoisie italienne, façonnée par l’argent et non par la culture (la description de la bibliothèque du salon vaut son pesant d’or). Par petites touches, il révèle les travers de ce couple, prisonnier de sa condition de personnes en vue. Le banquier se soucie des apparences, des lettres anonymes, des rumeurs. Mais seulement pour parvenir à les contrôler. Si bien que ce n’est que quand il n’occupe plus aucun poste à responsabilités qu’il perd le contrôle (normal ! A force de vouloir tout contrôler, il ne contrôle plus rien.) Mais la vie rattrape tout le monde, à un moment ou l’autre.
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