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Une voix sonore et fragile En 1912, la poétesse russe Anna Akhmatova va sur ses 23 ans. L'année semble pleine de promesses : en mars paraît Le Soir, son premier cycle de poèmes.
Ce premier recueil, paru la même année que Pierre d'Ossip Mandelstam, constitue l'une des oeuvres fondatrices de l'acméisme, mouvement littéraire dont la naissance est proclamée par Nikolaï Goumiliov. L'esthétique acméiste s'oppose radicalement au lyrisme musical des symbolistes qui dominent alors la poésie russe. Les acméistes revendiquent l'utilisation d'un langage simple et concret, censé porter à son apogée la dimension poétique du quotidien. Le Soir d'Akhmatova frappe justement par l'absence de tout arrière-plan mystique. Le recueil est composé de brefs tableaux précis et sobres où l'état d'âme n'est souvent que suggéré. Les détails ou objets concrets jouent un rôle essentiel ; ils deviennent les vecteurs des sentiments ou des idées.
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