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Le dernier souverain du Royaume arménien de Cilicie, Léon V, de la lignée des Lusignan poitevins, mourait à Paris en 1393.
Ainsi s'achevait une extraordinaire épopée de trois siècles. Avant même la Première Croisade, sur la rive nord-est de la Méditerranée les Arméniens s'étaient engagés dans la création d'un Etat qui allait survivre longtemps après la fin de la présence latine, sous la protection d'impressionnantes forteresses dont les vestiges continuent de frapper l'imagination des voyageurs. En menant une politique propre fondée sur un jeu efficace d'alliances, cet Etat a développé une culture originale s'exprimant notamment dans l'art de l'enluminure ; il a représenté aussi un centre vital d'échanges entre l'Orient et l'Occident, dont témoigne le récit émerveillé de Marco Polo.
Le Royaume arménien de Cilicie ne peut donc se réduire à une partie de ce " monde chrétien " qui, politiquement, ne constituait pas une entité. Durant neuf siècles, les croisades ne furent perçues que sous l'angle occidental, à peine modifié par la composante byzantine. Depuis peu, l'étude des auteurs arabes ou persans redonne une importance à la vision de l'" autre ". Restait à rétablir à sa juste place le rôle, jusqu'ici négligé, des chrétiens du Levant, et notamment des Arméniens.
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