Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
« Je pense qu'une spéculation hardie est à même de nous faire progresser, et non une accumulation d'expériences. Du matériau empirique incompréhensible, nous en avons plus qu'il n'en faut. » (Albert Einstein à Michele Besso, le 8 octobre 1952) « Le Promeneur d'Einstein » nous invite à tenter l'expérience de la spéculation préconisée par Einstein. En mettant en scène N'Guo van Allen, un physicien préoccupé par la fragmentation des disciplines scientifiques, closes sur elles-mêmes et souvent exclusives les unes des autres, l'auteur nous présente progressivement les problèmes fondamentaux que pose la construction d'une logique générale permettant d'appliquer, à l'ensemble des phénomènes observés, un seul principe : la complexification croissante et irréversible. N'Guo en vient à la conclusion que l'apprentissage, c'est-à-dire notre extraordinaire faculté à nous, êtres humains, de nous transformer constamment en société, était la poursuite (...) du processus de complexification générale de la nature : processus qu'il décida d'appeler : l'information générale.
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