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En juillet 1955, le photographe Walker Evans signe, pour la revue économique américaine Fortune, un portfolio intitulé « Beauties of the Common Tool » et composé de cinq photographies d'outils sur fond neutre. Détachés de toute contextualisation et reproduits en pleine page, ces objets du quotidien révèlent une multitude de textures et de matières, une sensualité des formes, et laissent transparaître leur beauté intrinsèque au delà de la simple fonctionnalité qui leur est attribuée. Plus loin, ces images, ou «portraits» d'objets, interrogent également sur la relation établie entre l'outil et la main de l'homme.
Fort de ce constat, Le Prolongement du Geste souhaite s'intéresser aux liens qui unissent, en cuisine, le chef et son outil, manié, usé, façonné par des heures de travail et d'expérimentations, ce même outil favori, parfois transmis, qui accompagne le travail et l'accomplissement de toute une vie, et témoigne de la sensibilité de son propriétaire.
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