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Ce livre défend la culture européenne en postulant qu'il y a bien une culture européenne, comme en témoignent ceux qui l'accablent, et en montrant que l'idée de civilisation est liée à son humanisme. Si toutes les sociétés possèdent une culture, c'est parce l'anthropologie a posé sur elles le regard critique des Européens. Leur culture a imposé le concept d'ouverture aux autres cultures et mis ainsi en place l'idée d'universalité, en science comme en éthique et en politique. L'ouverture de la colonisation a permis à ceux qui critiquent le colonialisme de se retourner contre les principes européens tout en les utilisant. Tel est le paradoxe de la culture européenne : ce continent particulier s'est installé dans l'universel et a permis à ceux qui veulent la destituer d'utiliser les outils intellectuels qu'elle a développés dans l'histoire. Le procès fait à l'Europe est donc un faux procès.
Jean-François Mattéi, membre de l'Institut universitaire de France, est professeur émérite à l'Université de Nice et à l'Institut d'Études Politiques d'Aix-en-Provence. Parmi ses derniers ouvrages : De l'indignation (La Table Ronde, 2006), Le Regard vide (Flammarion, 2007 ; Prix Montyon de l'Académie Française en 2008), Albert Camus et la pensée de Midi (Ovadia, 2008), Le Sens de la démesure. Hubris et Dikè (Sulliver, 2009), Jorge Luis Borges et la philosophie (Ovadia, 2010), L'identité de l'Europe (avec Chantal Delsol, PUF, 2010), Albert Camus. Du refus au consentement (PUF, 2011).
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