"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Laponie suédoise. Des corbeaux et des loups. Des rennes et des rêves.
En pleine période du marquage des faons, un troupeau de rennes est décimé le long de la voie ferrée qui transporte le minerai de fer. Nina Nansen et Klemet Nango, enquêteurs de la police des rennes, se retrouvent au coeur d'un conflit qui déchire un clan d'éleveurs sami.
Il y a aussi Anja, une jeune Sami marginalisée, à qui on a confié le pouvoir de tuer. Anja, celle qui voulait écouter les pierres de la toundra. Celle qui ne veut plus se taire. Celle qui ne veut plus plier. Celle qui voudra inventer le grand récit. Face à une colonisation qui ne dit pas son nom, elle va entrer en résistance. Avec ses propres méthodes. Et ses démons qui vont croiser ceux de Klemet.
Les enjeux énormes des terres rares et de la survie des Sami en tant que peuple se télescopent. Pour assurer la transition énergétique, faudra-t-il sacrifier ce peuple d'éleveurs de rennes ? Dans le paysage incroyable d'un solstice d'été dans le Grand Nord, Olivier Truc nous raconte avec un talent irrésistible les luttes du pays sami. Un thriller magnifique.
Olivier Truc nous invite au cœur du territoire Sami, là où les rennes, majestueux symboles de la culture locale, côtoient une modernité vorace. Dès les premières pages, le fracas d'un train qui décime un troupeau nous plonge dans une atmosphère lourde de tensions. Ce n'est qu'un prélude : Aaron, jeune éleveur, est retrouvé mort, une balle dans le cœur. C’est le début d’une enquête captivante où j’ai suivi Klemet et Nina, les policiers de la police des rennes. Leurs blessures intimes et leur lien profond avec cette terre arctique m’ont touchée en plein cœur. À travers leurs fragilités et leur attachement viscéral à ce territoire, j’ai ressenti une intensité humaine bouleversante qui donne à l’histoire toute sa profondeur.
Le roman est une immersion totale dans l’univers des Samis. J'ai découvert leurs traditions, leurs luttes pour préserver leur identité face à des entreprises avides de ressources naturelles. Il y a aussi Joseph, berger des Pyrénées, qui quitte ses montagnes, rêvant d'un territoire où il pourrait enfin traquer le loup. C'est dans cette quête que son chemin croise celui d’Anja, la sœur d’Aaron, une héroïne complexe, en colère et révoltée, qui se bat pour sa place dans une communauté où elle est marginalisée.
La plume d’Olivier Truc est à la fois poétique et acérée. Les descriptions des paysages, baignés par un soleil de minuit qui ne se couche jamais, sont à couper le souffle. Mais au-delà de la beauté brute, l’auteur explore les dilemmes éthiques : la sauvegarde d’une culture peut-elle primer sur l’exploitation économique ? Et que devient l’homme face à une nature qu’il ne maîtrise plus ?
Si l’intrigue souffre parfois de sa complexité, elle reste captivante, portée par des personnages profondément humains. Anja, volcanique et indomptable, incarne cette lutte viscérale entre tradition et modernité. Le Premier renne est bien plus qu’un polar : c’est un cri d’alarme, une ode à un peuple menacé et une réflexion poignante sur l’équilibre fragile entre l’homme et son environnement.
https://latelierdelitote.canalblog.com/2024/09/le-premier-renne-3.html
Depuis Les sentiers obscurs de Karachi, j’attendais de découvrir le sujet du prochain roman d’Olivier Truc et c’est vers ses anciens amours qu’il a décidé de retourner, c’est-à-dire Le Grand Nord, La Laponie et les Samis, avec ce titre paru fin août aux Editions Métailié. Ce sont des territoires qui m’intriguent, car peu connu au quotidien et qu’ils ne constituent pas un pays ou une nation reconnu (Le territoire lapon de Suède constitue administrativement en revanche l’une des provinces – Landskap – du Royaume). Ce territoire transnational se partage entre la Norvège, la Suède, la Finlande et la Russie, qui ont allègrement fait main basse sur ces terres peuplées par des autochtones, et dont les richesses ont été aussi pillées, et continuent à l’être, par chacun des pays qui ont colonisé un morceau de Laponie. Ce roman est le cinquième tome du cycle de La Police des Rennes, cycle que je découvre avec ce tome.
Une carte nous est généreusement fournie en début d’ouvrage pour nous replacer la Laponie, ou plutôt Sápmi en langue Same (le terme de Laponie, et encore plus de Lapon, signifiant en suédois porteur de haillon, est péjoratif), à cheval donc sur les trois pays de la Fennoscandie ou plutôt devrait on dire l’inverse, les trois pays à cheval sur la Laponie, et sa capitale Kiruna, ville minière de Suède. Nous sommes également pourvus d’une brève explication contextuelle sur le fonctionnement des éleveurs de rennes samis, repartis en sameby. Élément important puisqu’il nous permet de saisir l’enjeu de l’intrigue : ce sont en effet des groupements d’éleveurs samis, gérés non pas entre eux, mais par les autorités suédoises. Kiruna est donc le point géographique et centrale de l’histoire, où l’élevage de rennes, l’une des principales ressources du groupe autochtone, est au centre des relations entre Samis, mais une dimension également essentielle de leur manière de vivre ils étaient autrefois nomades) , et de leur culture, qu’une police des rennes y est consacrée, représentée ici par Klemet Nango. Dans les entrailles de ces territoires, sous les pieds des Samis et de leurs élevages, il y a aussi les mines de fer, les richesses du sous-sol exploitées par l’Etat. Où travaillent certains samis pour boucler leurs fins de mois.
L’appartenance aux samebys est soigneusement codifiée, et ardemment prisée puisqu’elle seule permet aux Samis de posséder un élevage de cerfs : les places sont dures à obtenir et sont ainsi source de conflit, notamment au sein de la fratrie Heagga formée par Anja, la rebelle, et Aaron, auquel échoit le privilège convoité. La situation, et pas qu’elle, déraille lorsqu’un troupeau de rennes, attirés sur les rails des trains minéraliers, meurent percutés par ces convois qui n’ont pas pu s’arrêter à temps. L’incident ravive les rancœurs entre les sameby et les autres Samis qui tentent d’être inclus dans ce même sameby, le seul moyen légal de posséder des rennes en acquérant cette marque propre à chaque éleveur et appliquée sur l’oreille des bêtes, preuve ultime de leur possesseur. En parallèle, des cadavres de loups sont retrouvés, tués par balle, alors même que l’assassinant de loups est strictement réglementé, et donc interdit en règle générale sauf si menace avérée. Enfin, cerise sur le gâteau, un Français, éleveur de brebis, Joseph Cabanis, dont le troupeau a péri sous des attaques de loups, atterrit comme un cheveu sur la soupe au beau milieu de l’agitation causée par l’accident, avec l’idée fixe de tuer lui-même un loup, mais pas n’importe lequel, écœuré par les attaques de ces derniers.
C’est une longue, très longue histoire, aux multiples ramifications narratives qui mènent jusqu’à nos montagnes françaises et jusqu’aux Ouïghour en Chine, peuplée de Samis éleveurs, policiers, enrobée de leur histoire personnelle et familiale, des gratte-papiers suédois, des étrangers de passages qui se retrouvent autour d’intérêts économiques ou moraux, qui finissent toutes par converger. Des conflits pertpetuels émergent de ce réseau de relations entre Samis que les élevages de Rennes, le travail à la mine opposent, pendant que d’autres causes – celles de leur identité, de la protection de leur territoire, de leurs coutumes, rassemblent. On assiste aux luttes intestines de la communauté sami, dépossédée de la possibilité de choisir pour elle-même, contre la majorité suédoise, dont certains ne se privent pas pour afficher le racisme primaire de l’homme blanc qui a visiblement besoin d’exposer sa supériorité. Le midsommar typiquement suédois que les samis vivent comme le leur.
C’est avec plaisir que j’ai lu les explications d’Olivier Truc sur le pays des Samis, qui m’a permis d’en apprendre davantage sur leur culture et leur mode de vie sédentarisée aujourd’hui autour de l’élevage des rennes, un mode de vie réglementé par les autorités suédoises. Et comprendre à quel point leurs territoires sont au cœur des appétits suédois, via l’extraction des minerais, mais aussi des Européens, des Chinois (...)
L'auteur, le livre (432 pages, août 2024) :
Olivier Truc c'est notre frenchy devenu l'ami des rennes et des lapons : il vit depuis de nombreuses années en Suède, à Stockholm, où il a été correspondant pour le Monde.
C'est la série "La police des rennes" (une sorte de police rurale de l'ethnie Sami) qui a placé cet écrivain en haut de nos étagères de polars.
Aujourd'hui sur les traces de ce Premier renne, Olivier Truc nous emmène à Kiruna, la plus grande mine d'Europe.
C'est sans doute l'épisode le plus abouti de la série (mais il peut se lire seul) qui vous plaira si vous voulez voyager, découvrir des cultures différentes, faire plus ample connaissance avec le dernier peuple autochtone d'Europe, suivre les nomades et leurs troupeaux de rennes, comprendre les enjeux géostratégiques autour des gisements de terres rares, et tout ça sans quitter votre fauteuil en feuilletant un bon bouquin doté d'une intrigue solide.
En chemin, Olivier Truc fera référence à un autre de ses bouquins : le cartographe des Indes boréales qui conte l'histoire d'un basque parti cartographier les mines d'argent de Scandinavie au XVII° : les ennuis du peuple Sami ne datent pas d'hier.
Le contexte :
Après Franck Thilliez qui nous emmenait au nord du Québec (Norferville, mai 2024), dans les mines de la Fosse du Labrador, c'est au tour d'Olivier Truc de nous faire visiter la mine de Kiruna, "la plus grosse mine de fer souterraine au monde et la plus grosse mine d'Europe", tout au nord de la Suède, en Laponie (Sápmi en VO), à quelques heures de quad (ou de motoneige selon la saison) de la Norvège et de la Finlande, au coeur du territoire des éleveurs Sami de rennes.
Une mine autrefois à ciel ouvert qui s'enfonce désormais à plusieurs milliers de mètres sous terre et sur plusieurs centaines de kilomètres de galeries.
Pour le rappel historique, c'est avec cette mine que les suédois alimentaient le Reich nazi en acier pendant la guerre, via le port de Narvik en Norvège notamment.
Pour info, cette région et les Sami sont également mis en images dans la série tv Jour Polaire (Midnight Sun en VO), dont le scénario montre comment les immenses galeries creusées sous terre menacent la stabilité de la ville qui est obligée de "déménager" un peu plus loin.
Le travail à la mine LKAB permet à certains éleveurs de compléter les maigres revenus qu'ils tirent de leurs bêtes mais l'extension des forages (on vient d'y découvrir de ces terres rares indispensables à notre industrie écologique) menace également leurs troupeaux.
♥ On aime :
• La plume d'Olivier Truc s'affirme au fil des ans, elle gagne en puissance et le texte devient moins explicatif, plus elliptique, pour gagner en profondeur. le volet folklorique ou touristique de ses polars s'est peu à peu effacé au profit d'une analyse sociale plus fouillée du nord de la Scandinavie, là où vivent ces fameux Sami avec leurs rennes, ceux que l'on appelait les Lapons il y a quelques années, ceux qui sont peut-être plus proches des aborigènes australiens que des indiens du Canada.
• On peut dire qu'Olivier Truc a fait son job pour nous faire partager un peu de la culture et des enjeux du dernier peuple autochtone d'Europe, en nous évoquant le minerai de Kiruna, le centre d'essais automobiles d'Arjeplog, l'histoire de la colonisation suédoise, l'élevage des rennes et les dégâts causés par les prédateurs (loups et gloutons), ... tout y est.
Ce qui nous vaut quelques belles pages sur la croyance Sami qui veut que les morts marchent sous terre et que l'ombre des vivants rampe sur le sol pour communiquer avec les ancêtres.
• On se prend d'empathie pour le beau personnage de la jeune Sami, Anja Heagga, "véritable bombe à retardement, une enragée", qui entend "dynamiter l'histoire" et sauver sa culture. Elle donnera une belle conclusion à ce drame, sans doute trop optimiste, même si comme l'auteur on aimerait bien y croire.
• On sait bien que les loups (une espèce protégée) font parfois des ravages dans les troupeaux, un drame pour les bergers. Les éleveurs Sami et leurs rennes ne font pas exception, d'autant que là-haut le loup n'est pas le seul prédateur : le glouton (le carcajou, alias wolverine en anglais) rode également autour des troupeaux de rennes.
Sur ce thème, l'auteur va même nous surprendre avec une petite fantaisie puisqu'il met en parallèle son histoire de rennes et de "lapons" avec une intrigue secondaire dans les Alpes de Provence autour de bergers et de leurs brebis : le loup sévit partout.
Le canevas :
Cet été aux environs de la Saint-Jean, après la fête de MidSommar, la "journée la plus alcoolisée de l'année en Suède", les éleveurs Sami regroupent leurs troupeaux pour le marquage des jeunes faons de l'année : autour de Kiruna, ils vont rassembler plus de six mille rennes.
Malgré la fête, les relations sont toujours tendues avec les autorités suédoises, avec l'industrie minière, et même parfois entre éleveurs. Les loups et les gloutons rodent autour des troupeaux.
Et puis c'est le drame.
Avec ce roman, Olivier Truc nous entraîne en Laponie suédoise sur le territoire des Sami, éleveurs de rennes. On y fait la connaissance d’Anja, une jeune Sami qui s’est retrouvée marginalisée : en tant que femme elle a été dépossédée de la marque familiale, au profit de son frères, Aaron, moins compétent certes, mais plus docile. Par contre, les éleveurs n’hésitent pas à faire appel à elle lorsqu’il s’agit de tuer un loup qui rôde autour des troupeaux.
C’est la fête de Mitsummer qui correspond à peu près à la fête de la Saint Jean chez nous, où l’alcool coule à flot, durant laquelle Anja, qui avait beaucoup bu, a bien failli être agressée sexuellement. Cette fête annonce le grand rassemblement des troupeaux de rennes, afin de marquer les faons.
Tout près se trouve une mine qui extrait le minerai de fer (qui alimentait les nazis pendant la guerre) et certains éleveurs y travaillent en dehors de leur activité, pour joindre les deux bouts, la mine en question est en voie de perdition, avec des retentissements écologiques : affaissements par exemple…
Mais, un autre projet est sur la table : on a découvert un gisement de terres rares, à une époque où les voitures électriques deviennent un marché important sur le plan financier autant qu’écologique et bien-sûr le gisement est sur la terre des Sami et entraînerait une catastrophe pour l’élevage.
Un terrible accident se produit au cours duquel le troupeau d’Aaron est en grande partie anéanti lorsqu’un train de la société minière le heurte de plein fouet, ensuite tout va s’enchaîner… deux enquêteurs de la Police des Rennes vont enquêter : Nina Nansen et Klemet Nango (dont la famille était éleveurs de rennes ) et qui hésite entre les deux fonctions.
En parallèle on fait la connaissance de Joseph, un berger français dont le troupeau est régulièrement attaqué par les loups, et la dernière attaque e décimé sa bergerie, mais le loup est une espèce protégée donc il ne peut rien faire et cette dernière attaque déclenche une envie meurtrière, « se faire un loup est une obsession, et quand son ouvrier lui fait miroiter qu’en Laponie, on peut tuer un loup, il s’embarque dans un voyage en terre sami, où le loup est aussi protégé bien sûr)
Olivier Truc aborde avec beaucoup de détails, et de poésie la manière dont vivent les Sami, leur territoire qui a été amputé pour exploiter la mine, avec une répartition faite par les autorités suédoises, en fonction de leurs profits, sans respecter les traditions de ce peuple, si proche de la nature qui a subi bien des outrages : évangélisation, catholiques, protestants se sont succédés, interdisant toute référence à leur culture, les chants, les rituels…
Il évoque aussi les clans, les manœuvres pour infiltrer, avoir une marque pour les rennes, quitte à tuer, et aussi la situation des femmes dans la communauté : tout est fait pour briser Anja, alors que la doyenne sur le plan spirituel est la grand-mère d’Anja : on la respecte mais son propre frère s’est auto-proclamé le chef…
J’ai adoré circuler en motoneige ou en quad sur les traces d’Anja, du loup, des corbeaux qui sont en symbiose avec les loups, dans ces paysages magnifiques et partager les colères et les combats d’Anja, les récits de sa grand-mère qui parle avec la Terre, les pierres et chante…
Bien sûr, il s’agit d’une enquête policière, mais cela va bien plus loin car Olivier Truc raconte avec talent l’histoire des Sami qui n’est pas sans rappeler, les Amérindiens, tous les peuples que l’homme blanc a spoliés, territoires et cultures, au profit du dieu argent.
Je n’ai pas lu les précédents romans de l’auteur, mais cela ne m’a pas posé de problème, juste donné l’envie de les lire en fait, car son univers est passionnant et il connait son sujet dur les bout des doigts.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Metailié qui m’ont permis de découvrir ce roman et la plume de son auteur.
#LePremierRenne #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/09/19/le-premier-renne-olivier-truc/
Olivier Truc nous emmène en territoire Sami, au pays des éleveurs de rennes. La première scène de crime implique un troupeau de ces animaux, décimé par le train de la mine toute proche. Des indices montrent bien que le massacre n’est pas lié au hasard. La police des rennes sera rapidement confrontée à un fait encore plus grave : le corps d’Aaron, un éleveur, est retourné près du lieu du massacre. Il a reçu une balle dans le coeur.
La vie d’éleveur est difficile partout, et dans les Pyrénées, Joseph Cabanis maudit le loup qui s’attaque à ses brebis. S’il part en Laponie, c’est qu’il est persuadé que là-bas, la loi autorise la chasse au loup…
Le hasard faisant bien les choses, c’est Anja, la soeur d’Aaron que Joseph rencontre rapidement. Anja la rebelle, celle que sa condition de femme empêche d’être cooptée au sein du sameby, la communauté des éleveurs de rennes. Le meurtre de son frère, dont elle est accusée, et la récupération des terres Sami par des sociétés friandes de minerais rares décuplent sa colère. Pourra t-elle se servir du naïf joseph pour assouvir sa vengeance ?
Découverte documentée de l’univers lapon, de ses coutumes et de l’histoire d’un peuple colonisé, l’enquête nous permet tout cela. L’élevage des rennes n’aura plus aucun secret pour le lecteur captivé par le sujet, tandis que se déroule l’enquête, avec ses fausses pistes et ses rebondissements.
C’est un peu long, malgré tout l’intérêt que l’on peut porter au sujet. Mais il en reste un polar instructif et accrocheur.
432 pages Métailié 30 août 2024
#LePremierRenne #NetGalleyFrance
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