"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans cette suite (autonome) de l'album Le petit canard et moi (Noël), on retrouve le caneton et Émilie, mais le ton a changé. La colère prend le pas sur la mélancolie. Papa n'est pas là, se plaignent nos deux jeunes héros bien décidés,
non seulement à partir à sa recherche, mais à lui dire ses quatre vérités. Ce second opus surprend à double titre. Sur le fond, d'abord : si la solitude générée par l'absence est omniprésente, Émilie et le petit canard agissent désormais, ils prennent leur destin en main. Sur la forme, ensuite : le rapport texte/image est plus prégnant, tel ce marquage de sécurité routière au sol qui montre un homme tenant un enfant par la main. Radical, rageur, vengeur... dans une reprise du marquage en fin d'ouvrage, l'adulte est barré par l'ombre d'un réverbère. « Il a été écrasé » avance le petit canard. En l'absence des grands, il faut vivre.
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