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Le mirage numérique ; pour une politique des big data

Couverture du livre « Le mirage numérique ; pour une politique des big data » de Evgeny Morozov aux éditions Amsterdam
  • Date de parution :
  • Editeur : Amsterdam
  • EAN : 9782350961132
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 144
  • Collection : (-)
  • Genre : (-)
  • Thème : Action sociale
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Avec l'Internet des objets et les big data, qui reposent sur la collecte et le partage de données en temps réel, une poignée d'entreprises californiennes promet de nous offrir abondance, prospérité, émancipation.
Mais à quel prix ? L'affaire Snowden, qui a révélé le système de surveillance... Voir plus

Avec l'Internet des objets et les big data, qui reposent sur la collecte et le partage de données en temps réel, une poignée d'entreprises californiennes promet de nous offrir abondance, prospérité, émancipation.
Mais à quel prix ? L'affaire Snowden, qui a révélé le système de surveillance planétaire mis en place par le gouvernement américain avec la complicité de la Silicon Valley, ne fut en réalité qu'un symptôme.
Dans ce livre incisif, Evgeny Morozov nous invite à résister à ce qu'il appelle le « solutionnisme », croyance largement partagée, des hackers aux makers, en passant bien sûr par les couloirs de la Maison blanche : la tendance à voir dans la technologie numérique une panacée universelle, qui résoudra tous nos problèmes, des plus banals (trouver un restaurant) aux plus complexes (éradiquer la pauvreté et les inégalités). Les services de renseignement furent pionniers dans ce domaine : se désintéressant des racines historiques et politiques du terrorisme, ils le traitèrent comme un simple problème d'identification de suspects et de récolte d'informations en continu. Surtout, du renseignement à la vie quotidienne - et retour ! -, un nouveau système de gouvernance s'installe : la « régulation algorithmique », qui menace, plus que notre vie privée, nos libertés mêmes.
A-t-on encore besoin de lois quand on dispose de capteurs numériques qui analysent notre comportement ?
Et, tandis que l'« informationnalisation » de la société rend l'individu totalement transparent, l'État et les multinationales sont quant à eux libres de poursuivre tranquillement leurs desseins, dans la plus grande opacité.
Contrairement à ce que certains prédisaient, les nouvelles technologies n'ont altéré ni les rapports de pouvoir ni la concentration au sein du système capitaliste : elles pourraient même, à brève échéance, les renforcer.
La technologie est donc devenue une affaire beaucoup trop grave pour être laissée aux informaticiens, aux entrepreneurs et aux gouvernants.

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