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Le Matelot Gus est l'histoire d'un marin neurasthénique qui, épris d'aventure et de mobilité, évolue dans plusieurs ports. C'est un amoureux transi qui n'a de cesse de retourner à la mer, de s'embarquer, comme avec une urgence émotionnelle implacable. Dans une nuit brumeuse et humide, il cherche des semblants de vérités le long des quais, perdu entre le bruit des machines et la violence des piliers de troquets.
S'il est bien un artiste dont Christian Cailleaux revendique l'influence, c'est Gus Bofa (1883-1968). Illustrateur culte du 20e siècle, Bofa se distingue par le caractère charbonneux et texturé de ses images qui ont illustré des auteurs de son époque (Mac Orlan, Mirbeau...) ou du passé (Swift, Voltaire, Cervantès...), dans un imaginaire souvent rattaché au port et aux bateaux. De cette démarche sont nées une partie de ses oeuvres marquantes, notamment pour L'Oiseau rare de l'écrivain Jacques Perret.
Christian Cailleaux s'abreuve depuis longtemps du travail de Bofa. Il réalise avec les 24 planches du Matelot Gus une variation poétique et baroque autour de l'univers de son maître. Disponibles uniquement en feuilles volantes (édition d'artiste), c'est la première fois qu'un recueil réunit ce court mais précieux travail.
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