"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans le jardin de Penelope se dressent les silhouettes empaillées des animaux qu'autrefois elle a aimés.
Pour elle, c'est une façon de conserver à ses côtés ses chers compagnons. Pour son époux, c'est une manie un peu ridicule, qu'il tolère tant bien que mal. Jusqu'au jour où les rancoeurs conjugales remontent à la surface et font d'un paisible jardin un piège mortel...
Le Jardin des disparus est la première des neuf nouvelles réunies dans ce volume, qui se clôt sur une terrifiante vengeance mutuelle entre époux, dernière touche d'un recueil en forme de tableau de moeurs - et particulièrement de moeurs matrimoniales où la noirceur n'a d'égale que la subtilité.
Une suite de nouvelles toujours angoissantes chez Patricia Highsmith avec une chute souvent inattendue. Pour ceux qui aiment les histoires courtes, c’est vrai que moi j’aime plutôt les pavés.
Extrait : Riba, le chat abyssin dont Penny avait choisi le prénom à la suite de quelque expérience mystique, était juché sur la branche d’un arbre, ses yeux mordorés fixés sur l’allée en dessous, comme prêt à assaillir tout arrivant. Christopher avait vu des visiteurs faire un bond en arrière, surpris par ce spectacle.
L’un dans l’autre, il y avait dix-sept à dix-huit chiens et chats empaillés disséminés dans le jardin, et un lapin.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !