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à la fin des années 1840, alors que la photographie en est à ses tout débuts, gustave le gray entend "unir la science à l'art" et met au point, entre autres procédés, le négatif sur verre au collodion.
De nombreux élèves se pressent dans son atelier, les commandes affluent. à côté de commandes officielles pour les monuments français (la mission héliographique, 1851) puis pour l'empereur napoléon iii (le camp de châlons-sur-marne, 1857), le gray élabore une oeuvre personnelle, en forêt de fontainebleau, en bord de mer, de cherbourg à sète, au coeur de paris : autant de séries dont l'exigence artistique - qui aujourd'hui s'impose à tous - marginalise ce photographe trop peu "commercial" pour son temps.
Fuyant ses créanciers, le gray quitte paris en mai 1860 pour une croisière en orient à bord de l'emma, la goélette d'alexandre dumas. après une escale improvisée à palerme oú, en pleine insurrection garibaldienne, il immortalise héros, ruines et barricades, il gagne la syrie puis l'égypte. celui en qui dumas voyait "le premier photographe de paris" ne devait jamais regagner la capitale, inventant d'alexandrie au caire une vision quasi instantanée d'une extraordinaire liberté.
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