"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que feriez-vous si votre meilleure amie partait se marier en douce en Italie ? Et si vous décidiez de tenir le journal de bord de cette fugue romantique ? Mais si le garçon d'honneur du futur mari un journaliste prétentieux, égoïste et, par-dessus le marché, opposé à cette union en tenait un lui aussi ? Et si vous deviez faire avec lui le voyage jusqu'à un village isolé ? Et si, cerise sur le gâteau, vous étiez contrainte et forcée de passer les quelques jours précédant la noce avec cet insupportable snobinard, terrorisé à la vue... d'un chat ?!
Je remercie Marie ainsi que les éditions Hachette pour cette très chouette découverte et pour cette belle surprise, car je ne m’attendais pas à recevoir ce roman dans ma boite aux lettres. Pour information, Le garçon d’honneur a déjà été publié sous le titre de Mariage (en douce) à l’italienne. Ma première réaction a été de le feuilleter rapidement, et j’ai tout de suite pensé que j’allais bien m’amuser durant ma lecture. En effet, le roman est truffé de changement de typographie, de tickets de caisse, d’échanges de mails et d’autres supports originaux qui viennent rythmer l’histoire à chaque page.
Holly et Mark sont un couple d’amoureux qui ont pris la décision folle d’aller se marier sur un coup de tête en Italie. Pour rendre ce voyage encore plus palpitant, ils ont décidé de ne prévenir que Jane, la meilleure amie d’Holly, et Cal, le meilleur ami de Mark. Respectivement la demoiselle d’honneur et le garçon d’honneur. Pour immortaliser ces instants, Jane décide d’acheter un journal de bord pour retranscrire ses péripéties, tandis que Cal, s’apprête déjà à s’ennuyer ferme. Elle est romantique, lui exècre le mariage. Elle est pleine de peps et d’optimisme, lui se comporte comme un mufle et a une fâcheuse tendance à mépriser son monde. C’était écrit que ces deux-là se pouilleraient la tête, et pourtant… le voyage pourrait se révéler épique et plein de surprises !
Je découvre tardivement les écrits de Meg Cabot, et je me demande sincèrement ce qui m’a retenu tout ce temps de ne pas l’avoir lue plus tôt. Journal de Mia, princesse malgré elle, a été un grand bol d’air frais, et avec Le garçon d’honneur, n’en parlons pas ! Le récit n’est que légèreté, rires et sourires esquissés. On se prend au jeu et on finit par s’habituer au rythme dynamique et infatigable. J’ai tourné les pages sans m’en rendre compte, trouvant chaque remarque plus cocasse que la précédente.
Ce qui m’a le plus séduit, c’est le format du roman. Ici, pas de récit à proprement parler. On découvre l’histoire à travers le journal de voyage de Jane, les échanges de mails des différents protagonistes, l’ordinateur de poche de Cal, quelques relevés bancaires, un tampon de passeport… Tous les supports sont bons pour nous immerger directement dans l’instant et nous imaginer les scènes sans difficulté. Tous ces moyens de communication rendent l’intrigue plus vivante et réaliste. Par contre, j’ai tiqué un peu du côté du journal de Jane. Elle a une manière de présenter les choses qui ne se marie pas toujours très bien à un langage écrit. En fait, elle écrit comme si elle s’exprimait devant une personne physique. Sauf que… c’est un journal. Ça donne parfois un résultat un brin surréaliste.
Les personnages m’ont plu ! Il y a Jane, la romantique, la bavarde et adoratrice de sa mascotte Superchat. Jane est une pile électrique, elle respire la positivité et je l’imaginais pleine d’énergie, avec de grands sourires éclatants. Cal est aux antipodes. Renfermé, bourru, grognon… il a mauvais caractère et semble désabusé de tout, et en particulier du mariage. Impossible que ça colle entre deux caractères aussi diamétralement opposés. Alors forcément, je me suis marrée comme une baleine en assistant à leurs échanges fleuris pleins de verve.
En résumé, Le garçon d’honneur est une lecture pleine de peps que j’ai refermée avec un sourire un peu imbécile au coin des lèvres. L’histoire est simple, mais la manière dont elle est racontée – par le biais de supports électroniques ou non – la rend originale et fraîche comme tout. J’ai ri, j’ai beaucoup souri et je me suis surtout follement amusée. Rien de mieux pour oublier les tracas quotidiens et passer un moment léger.
Ma chronique : http://april-the-seven.weebly.com/chick-lit---humour/le-garcon-dhonneur-meg-cabot
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