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Écrit dans les années 1300, le Dit des Rues de Paris apparaît pour la première fois dans un manuscrit du milieu du XIVe siècle qui donne à Guillot de Paris sa place parmi une foule de diseurs anonymes ou fameux.
Dans le chapelet des noms de rues, Guillot donne à sa déambulation poétique la force d'un tableau vivant de la ville grouillante et indisciplinée de l'époque. Litanie d'un mythe naissant, la liste des rues métamorphose la ville en un gigantesque bazar où les métiers parisiens côtoient le Paris interlope des rôdeurs et des petites gens. Cette fresque pittoresque n'oublie pas les petites dames de Paris ni les tavernes qui ponctuent très régulièrement la promenade de Guillot.
La savoureuse description de la ville, portée par le vers cahotant et les calembours de Guillot, est l'occasion de revisiter la langue colorée du Paris populaire, son argot et ses plaisanteries phonétiques, qui brossent pour le lecteur le vivant portrait des figures riboteuses et dissipées du Paris au XIVe siècle.
Ce document exceptionnel, qui constitue un des premiers textes traitant du Paris médiéval, est présenté et traduit par Catherine Nicolas, maître de conférences en Langue et littérature du Moyen Age à l'université Paul Valéry (Montpellier III).
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