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Le crime parfait

Couverture du livre « Le crime parfait » de Jean Baudrillard aux éditions Galilee
  • Date de parution :
  • Editeur : Galilee
  • EAN : 9782718604480
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ceci est l'histoire d'un crime - du meurtre de la réalité.
Et de l'extermination d'une illusion - l'illusion vitale, l'illusion radicale du monde. le réel ne disparaît pas dans l'illusion, c'est l'illusion qui disparaît dans la réalité intégrale. si le crime était parfait, ce livre devrait... Voir plus

Ceci est l'histoire d'un crime - du meurtre de la réalité.
Et de l'extermination d'une illusion - l'illusion vitale, l'illusion radicale du monde. le réel ne disparaît pas dans l'illusion, c'est l'illusion qui disparaît dans la réalité intégrale. si le crime était parfait, ce livre devrait être parfait lui aussi, puisqu'il veut être la reconstitution du crime. hélas, le crime n'est jamais parfait. d'ailleurs, dans ce livre noir de la disparition du réel, ni les mobiles ni les auteurs n'ont pu être repérés, et le cadavre du réel lui-même n'a jamais été retrouvé.
Quant à l'idée qui préside au livre, elle n'a jamais pu être repérée non plus. c'était elle l'arme du crime. si le crime n'est jamais parfait, la perfection, elle, est toujours criminelle, comme son nom l'indique. dans le crime parfait, c'est la perfection elle-même qui est le crime, comme dans la transparence du mal, c'est la transparence elle-même qui est le mal. mais la perfection est toujours punie : la punition de la perfection, c'est la reproduction.
Si les conséquences du crime sont perpétuelles, c'est qu'il n'y a ni meurtrier ni victime. s'il y avait l'une ou l'autre, le secret du crime serait levé un jour ou l'autre, et le processus criminel serait résolu. le secret, finalement, c'est que l'un et l'autre soient confondus : " en dernière analyse, le meurtrier et la victime sont une seule personne. nous ne pouvons concevoir l'unité de la race humaine que si nous pouvons concevoir, dans toute son horreur, la vérité de cette ultime équivalence.
" (eric gans). en dernière analyse, l'objet et le sujet sont un. nous ne pouvons saisir l'essence du monde que si nous pouvons saisir, dans toute son ironie, la vérité de cette équivalence radicale.

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