L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Les clubs de femmes sont devenus monnaie courante mais les clubs d'hommes ? Quand Cavanaugh propose à son ami d'adhérer à une réunion entre hommes, celui-ci éclate de rire.
Pourtant, il prend vite part à l'expérience. Médecin, professeur ou psy, sept hommes bien sous tous rapports évoquent leurs histoires, accompagnées d'un peu d'alcool et de quelques joints. Le club de conversation va vite prendre un autre tour.
Un groupe d’hommes décide de se réunir chez l’un pour fonder un club ouvert uniquement aux hommes. Ce club a pour objectif tacite de réunir des hommes pour discuter, s’occuper, loin des préoccupations familiales et des femmes. Mais au lieu de parler de tout et de n’importe quoi, ils discutent de femmes et d’amour.
Ce roman court est une sorte de huis clos où sont enfermés plusieurs hommes d’âge différent et de situation différente. Il travaille tous, mais l’un est avocat, l’autre est professeur. Physiquement aussi, ces hommes sont tous différents. Du petit chauve un peu frêle au grand gaillard costaud, ancien joueur professionnel, le paysage est posé. Un groupe se réunit assez disparate, pour parler. Mais parler de quoi ? La femme, la femme en général, ou la femme en particulier, l’individu même qui est au centre de leur préoccupation. Ils ont tous des idées sur le sujet, certains les respectent, d’autres s’en moquent, mais personne ne peut s’en passer. A la manière d’une thérapie, ils racontent celles qui les ont marquées. Ils sont là, autour d’une table, en train de se souvenir, de raconter, et de se justifier aussi, mais chaque fois, c’est avec beaucoup de tendresse.
Dans ce roman, on y trouve finalement une sorte d’analyse de l’homme du XXème siècle. Il ne se juge pas par rapport à leur vie professionnelle, ou à combien gagnent-ils, ou que possèdent-ils, mais par rapport aux relations qu’ils ont avec les femmes.
Le club démarre lentement, en devient presque ennuyeux sur les trente premières pages, puis rapidement, il devient indispensable de continuer. L’ambiance un peu lourde du début fait place à un truculent récit. Finalement, le roman est passionnant, les personnages sont forts en caractère et en différences physiques les uns par rapport aux autres, sans faire de caricatures, ils sont vrais. Leonard Michaels mène cette thérapie d’une écriture fluide, avec beaucoup de passion. Le club est très bon roman, court et plein d’émotions.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle
Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique