"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Figure peut-être la plus perméable de l'histoire occidentale, le Christ est investi à l'âge romantique des valeurs cardinales d'une sensibilité en train de se former au début du XIXe siècle. Le Christ beau de Chateaubriand, ami de l'humanité souffrante, le Réconciliateur des hymnes christologiques de Holderlin ou le Médiateur de Schleiermacher renvoient tous à l'Übereinstimmung, à la coexistence harmonieuse du fini et de l'infini, but suprême de toute expérience mystique. Conçu dans le sillage de Rousseau et de Kant, où il incarne l'idée universelle d'humanité, le Jésus du premier romantisme dépasse en envergure l'ethos des Lumières, modèle inédit de spiritualité pour un monde désenchanté. Cet ouvrage dégage les ressorts conceptuels d'un paradigme nouveau, celui de l'alliance entre le moi moderne et le sacré, entre la liberté et la religion.
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