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Le cantique de Meméia : ou vas-tu, espèce de pute ? tu cherches la porte d'entrée du couvent ?

Couverture du livre « Le cantique de Meméia : ou vas-tu, espèce de pute ? tu cherches la porte d'entrée du couvent ? » de Heloneida Studart aux éditions Les Allusifs
Résumé:

Dans une petite ville du Nordeste brésilien règnent depuis des générations les Carvalhais Medeiros, clan de femmes hystériques et désaxées. Sous la férule d'une matriarche centenaire qui perpétue une tradition catholique rétrograde (pauvreté, maladies et plaisirs sont des souillures;... Voir plus

Dans une petite ville du Nordeste brésilien règnent depuis des générations les Carvalhais Medeiros, clan de femmes hystériques et désaxées. Sous la férule d'une matriarche centenaire qui perpétue une tradition catholique rétrograde (pauvreté, maladies et plaisirs sont des souillures; républicanisme et abolitionnisme sont des tares), cette riche famille se cramponne à ses privilèges et vit du travail et du sang des pauvres, des déclassés et des affamés du petit peuple des plages, avec la complicité de certains ecclésiastiques qui ânonnent l'Évangile. Pétris de fourberie et de fatalisme superstitieux, tous rampent devant la redoutable Menina, sauf deux petits-enfants, Marina l'asthmatique qui vit entourée de ses aérosols, et João le
rebelle qui ose mettre en question l'ordre social et politique. Hélas les
miséreux, pour qui "la faim n'est pas qu'un mot", sont écrasés par des "forces obscures" qui disposent d'archives, d'hélicoptères et d'escadrons. Dans ce pays où les feuilles qui tombent des branches sont des listes de dénonciations, la lucidité est une folie, mais seuls les fous peuvent se dresser contre "les injustices de la loi" pour mettre fin à "l'interminable patience des pauvres". Un jour un inconnu muet d'une grande beauté, Pablo le Paraguayen, trouve refuge chez les Carvalhais Medeiros. On le prend pour un pèlerin envoyé dans le monde par le Christ, mais Pablo a le mauvais oeil : c'est l'ange exterminateur qui laisse dans son sillage des consciences dévastées par la peur collective.

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