Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Comment poser la question du Néant sans poser celle du nihil qui règne dans le nihilisme ? Or le nihilisme est aujourd'hui devenu l'état ordinaire des choses. Réfléchir sur le Rien n'est pas un pur jeu de l'esprit, ni une simple escrime dans le vide. Mais une avancée vers ce qu'il y a de l'autre côté de l'horizon. On est à une époque où se restreindre aux limites ordinaires de la vue - à ce qui est manifeste dans une situation historique donnée - condamne à respirer l'insuffisance intellectuelle par les pores. Qui vent comprendre quelque chose à ce temps doit envisager la détresse. C'est de là que s'ouvre la «liberté libre» dont parle Rimbaud. Car convoquer le Néant d'une certaine manière met en oeuvre une étrange féerie. Et cette convocation retourne le nihilisme, ouvre chaque singularité à une nouvelle dimension de la pensée. Quand ça commence à sentir partout le suicide, les subterfuges sont vains. Il reste à se diriger vers la lumière du Néant, cette lumière - disent les Kabbalistes - «trop sombre pour briller».
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