"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Durant plus de trente ans, depuis la fin des années 1880 jusqu'à la fin de la guerre en 1918, Charles Spindler est le pivot autour duquel s'organisent la plupart des événements artistiques en Alsace. Il est également celui qui - contrairement à un Hansi - cherchera le mieux à concilier les atouts de la « double-culture » liée aux conséquences de l'Annexion : la culture française héritée de plusieurs siècles et la culture allemande, instaurée en « culture officielle » depuis l'Annexion et le rattachement de l'Alsace à l'Allemagne. C'est donc une personnalité d'exception qui s'exprime dans ces « Mémoires inédits » restés confidentiels et qui s'exprime avec une liberté de ton et une franchise rare comme s'il s'agissait d'une « conversation au coin du feu ». Il y évoque l'Alsace féconde, tant au plan artistique que culturel : rappel de l'héritage des anciens artistes alsaciens (Gustave Doré, Jean-Jacques Henner, Lothar von Seebach.), évocation des peintes, dessinateurs, illustrateurs de la nouvelle Alsace (Paul Braunagel, Gustave Stoskopf, Henri Loux, Hansi.), création du Théâtre alsacien et du Musée alsacien, évocation des rapports franco-allemands suite à l'Annexion, l'affaire Dreyfus (qui divisa aussi la société alsacienne), les différents aspects du patrimoine alsacien (les costumes, l'architecture, les fêtes.).
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