"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après Salman le Solitaire et La grotte, La voix du sang achève la trilogie consacrée aux aventures d'une famille Kurde qui a dû fuir les Russes pendant la Première Guerre mondiale pour se réfugier dans le sud de la Turquie. Salman a assassiné Ismaïl agha dont le fils, Moustafa, vit dans la hantise d'être tué à son tour et communique sa terreur aux enfants du village. Seule le distrait de sa peur et de son désir de vengeance la fascination qu'exerce sur lui la belle Éminé, qui aimait Ismaïl agha d'un amour vain et que Salman vient voir. Au gré des saisons qui passent dans la superbe vallée de la Tchoukourova, ponctuées par l'arrivée des hirondelles, la récolte du coton, les chutes de neige et les irruptions menaçantes de Salman, le village entier participe à l'histoire de Moustafa. Il constitue, sous la plume de Yachar Kemal, tout à la fois un choeur antique et une extraordinaire galerie de portraits : il y a Mèmet l'Oiseau, Youssouf la Chenille, Ali le Sergent, toujours à la poursuite de l'aigle qui le nargue, Abbas, le vieux sculpteur sur bois. Mais il y a surtout, là-bas, «de l'autre côté du Mont Dudul», une contrée fabuleuse où Moustafa cherche à s'enfuir et qu'il finira par atteindre après la mort de Salman, au risque de voir s'effondrer ses rêves d'enfant.
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