"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La violence s'étend, comme une mauvaise herbe, elle s'enracine dans une société européenne qui, hier encore, l'ignorait. Pouvoir politique et débat public, autrefois attentifs à l'industrialisation et à l'éducation, se préoccupent aujourd'hui d'organiser une répression systématique. Elle se compose, se décompose, se transforme selon les situations et les espaces de moins en moins publics qui se morcellent, s'individualisent, se privatisent, se territorialisent. Au pouvoir de la violence, s'apparie la peur sans cesse attisée par internet et les médias. Et la peur étreint, soumet et ajoute, à la violence, la démission. Cet ouvrage décrit dans une première partie le virage pris par la violence dans nos villes suite aux événements de 2005 ainsi que sur les visages de la violence à l'étranger (en Colombie, au Brésil, au Japon), où il apparaît que la violence n'est pas partout la même, que son expression porte les cicatrices de l'histoire du pays. Dans une seconde partie, la violence considérée comme une énergie est illustrée par un texte d'un urbaniste témoignant de la façon dont nos villes se préparent à l'assaut et comment elles travaillent à éviter les rassemblements, puis par un journaliste qui a durant les événements de 2005 organisé un atelier d'écriture avec les jeunes d'une cité de Champigny. La dernière partie est consacrée à la clinique de la violence.
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