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Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène plus vaste : l'intensification multiforme de la violence sociale des dominants.
Mêlant récits vécus, micro-enquêtes, faits d'actualité, portraits et données chiffrées, les deux sociologues dressent le tableau d'une grande agression sociale sur des classes populaires au bord de l'implosion.
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein : vies jetables et existences sacrifiées. Mais les licenciements boursiers ne sont que les manifestations les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification multiforme de la violence sociale.
Mêlant enquêtes, portraits vécus et données chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot dressent le constat d'une grande agression sociale, d'un véritable pilonnage des classes populaires : un monde social fracassé, au bord de l'implosion.
Loin d'être l'oeuvre d'un " adversaire sans visage ", cette violence de classe, qui se marque dans les têtes et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante de responsabilité. Les renoncements récents doivent ainsi être replacés dans la longue histoire des petites et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement qui a depuis longtemps choisi son camp.
À ceux qui taxent indistinctement de " populisme " toute opposition à ces politiques qui creusent la misère sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs renvoient le compliment : il est grand temps de faire la critique du " bourgeoisisme ".
" La violence des riches" est donc à la fois un essai sociologique, bien écrit, facile à lire mais également un tremplin pour réfléchir à un autre monde que libéral , qu'il est grand temps d'éradiquer si l'on ne veut pas que tout explose, car malgré tous les moyens déployés, tous les commentateurs et spécialistes qui glosent à longueur de journées, le système se fissure petit à petit... C'est la conclusion de cet essai, seule lumière d'espoir au milieu de propos désespérants. Et ceux qui comme moi, pensaient que les riches pouvaient peut être, quand même, avoir un léger remord, le soir, avant de s'endormir, devant toutes ses masses jetées à la rue et dans le désespoir et autres turpitudes pour satisfaire le pouvoir financier, les sociologues ont cette phrase définitive en parlant du riche : " ... l'entre-soi des beaux quartiers lui renverra toujours une image de respectabilité."
Trop idéologique ce livre, même si le titre est bien trouvé pour cette réalité insidieuse. Où sont les solutions ? Que du "pourquoi". Pas de "comment" réalisable.
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