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La révolte gronde dans la Ville gouvernée par les frères Besme, Isidore le savant et Lambert le politicien. La jeune Lâla, qu'aime Lambert, s'unit au poète Coeuvre, mais le quitte bientôt pour rejoindre les révolutionnaires et leur chef, Avare. Coeuvre disparaît. Plus tard, alors que c'est le fils que lui a donné Lâla, Ivors, qui est au pouvoir, Coeuvre revient, porteur d'une vérité : la Fin de la société des hommes, c'est Dieu.
Ici, la construction de la Ville est une métaphore de la construction de soi, où les personnages symboliques qui s'opposent sont autant de facettes du moi multiple de Paul Claudel, ébranlé par sa conversion de la Noël 1886.
L'acte I montre une Ville dominée par la loi du marché et le positivisme du savant et qui ressemble aux villes maudites de la Bible. A l'acte II, la purification est représentée par la mort de Lambert et Besme et par la destruction de la Ville par Avare, et mène à l'avènement d'un ordre nouveau, à l'acte III. C'est Ivors, le fils du poète devenu évêque et de la femme volage qui incarne le mystère de la Grâce, qui établit la Ville idéale, communauté des humains conçue sur le modèle de l'Eglise.
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