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à défendre ses concitoyens à ses propres risques, quelquefois au péril de sa vie même, et s'il est forcé de sévir, il a licence, comme le prêtre, de pardonner et d'absoudre". Le Code et la Muse sont-ils incompatibles ? Pas à en juger la vie d'Ernest Gabriel Nicolas Raynaud (1864-1936), commissaire de police et membre de la Société des poètes français.
Dans La vie intime des commissariats se côtoient en effet préfets et littérateurs, inhumations matinales, crimes horrifiques et constats d'adultère, rivalités de services et manoeuvres tortueuses, rondes dans les théâtres subventionnés et les lieux de plaisir... Ernest Raynaud revendique la fonction pacificatrice de son métier, celle d'avant le glissement sémantique qui métamorphosera le "gardien de la paix" en "représentant des forces de l'ordre".
La vie intime des commissariats livre un témoignage savoureux, savamment émaillé d'anecdotes, de remarques piquantes et de citations choisies, sur l'exercice du métier de commissaire de quartier, se faisant tout autant l'écho des crises politiques traversées et des milieux artistiques et littéraires de son époque que des pratiques culturelles du Paris populaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.
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