"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis toujours, la philosophie a volontiers cultivé son affinité native avec les arts plastiques mais elle s'est en revanche employée à négliger voire mépriser la musique. Un tel bâillon parle et trahit la fascination apeurée que l'art musical, comme un chant de sirènes, produit chez le philosophe. C'est que, loin d'être, comme tout art du reste, un divertissement agréable, la musique déploie un autre sens du sens et de la vérité que ceux définis philosophiquement. L'auteur propose de se mettre à l'écoute de ce sens. La respiration porte le rythme qui anime la musique. Par l'analyse de la différenciation rythmique, on pourra comprendre comment le silence, cet indifférencié absolu, est lieu de provenance de toute musique. Les références aux compositeurs, essentiellement J.-S.
Bach, Schumann, O. Greif et H. Dutilleux conduisent par-delà la diversité des siècles et des styles, à ce même creuset d'absolu dont éclot toute musique.
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