"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au lendemain des changements politiques de 1989, les sociétés rurales d'Europe centrale traversent un nouveau temps fort d'une histoire agraire particulièrement heurtée. La décollectivisation a été engagée sans que la question du changement de modèle agricole ait fait l'objet d'une réflexion de la part des acteurs concernés. La mémoire de la collectivisation subie par la paysannerie il y a quarante ans constitue l'arrière-plan des privatisations en agriculture, leur déterminant politique majeur. Selon des voies inverses, moins coercitives, mais tout aussi implacables que lors de la collectivisation, c'est une nouvelle révolution sociale qui se joue dans les campagnes centre-européennes. La restauration d'une couche de propriétaires de la terre et des moyens de production induit une profonde transformation des rapports sociaux dans les campagnes d'Europe centrale. De nouveaux liens entre terre, capital et travail succèdent aux rapports de production collectivistes au sein des exploitations privatisées, et vont conditionner l'émergence de nouvelles formes sociales de production compatibles avec l'économie de marché. L'analyse comparée des changements intervenus en Hongrie, en Pologne et en République tchèque, appuyée sur des enquêtes de terrain, montre que si la transition post-collectiviste est engagée, son issue paraît encore indéterminée.
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