"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Rosalind Polkowski, employée à l'Institut de Recherches Historiques Barabas, à Berlin-Est, n'accepte ni le régime sous lequel elle vit ni les relations qu'elle a pu nouer avec les hommes. Elle décide donc de ne plus marcher _ au sens propre du terme. Installée dans un fauteuil, les jambes paralysées, elle convoque dans sa chambre les personnages les plus inattendus, tels ces fantoches à la langue de bois parlant ordre et sécurité, ou ces amis et amies dont certains sont morts, d'autres vivants, d'autres enfin peut-être issus de son imagination. Jouant les " passe-murailles " dans le Berlin de l'après-guerre, Rosalind s'entraîne à comprendre ce qu'est un mur, elle qui a toujours été retenue par la " crainte obscure de franchir une frontière ou d'enfreindre une loi secrète ". Elle parcourt ainsi en imagination depuis son fauteuil les rues d'une ville nocturne où les bombardements de la dernière guerre, la construction du Mur et la rencontre d'un " clone " humain sont vécus dans un présent halluciné.
Monika Maron est née en 1941 à Berlin. Après ses études secondaires, elle a travaillé un an en usine. Assistante de réalisation à la télévision, enseignante à l'école des Arts dramatiques de Berlin-Est, elle a ensuite été reporter pendant six ans, d'abord dans un magazine féminin (Für Dich), puis à la Wochenpost. Auteur de théâtre, elle a écrit plusieurs romans qui ont tous été publiés en R.F.A., où elle s'est installée en 1988.
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