Dans ses pages mémorielles, retour sur ses années de pérégrinations et de Chine, Olivier nous livre une floraison d'anecdotes et d'historiettes ravivées par une plume vive et élégante, se forçant à la simplicité, virevoltant comme il l'a fait en s'adonnant à son Tour de Chine filmé, dont le jingle est l'acouphène de tous ceux qui l'ont suivi.
Si son récit se transformait en peinture, ce serait celle d'un essaim de lucioles s'égaillant dans un champ de coquelicots, un mille-fleurs repris à quatre mains par Seurat et Jackson Pollock, ou plutôt un Kandinsky luisant aux confins des rêves et de la musique. Chapitre après chapitre, Olivier partage son amour de la Chine fait de découvertes, de rencontres éphémères mais intenses, d'une visualité traduite en mots à un rythme haletant, toujours à la recherche de la joie tapie dans la normalité de la vie commune.
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