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C'est ainsi qu'en conceptualisant le passage à la positionoeFemme comme accès à la substance, c'est-à-dire à la jouissance du corps marqué par la privation, on posera que celle-ci ne réfère pas tant à la biologie ou à la perception de l'anatomie qu'à la reconnaissance du pénis comme signifiant. Chez la mère, le signifiant pénis marque l'existence de la présence métaphorique du Nom-du-Père, qui seul fait Loi pour elle, en témoignant de son manque à être accepté. À cette condition, la prise en compte de l'absence ou de la présence du signifiant pénis oblige la mère, porteuse de la première fonction parentale, à nommer son enfant fille ou garçon, quelle que soit par ailleurs son envie particulière et préférentielle d'enfant. Cette première nomination de la mère est un élément du fantasme par lequel elle le constitue comme objet (a) susceptible de satisfaire son manque à être. C'est cette première nomination non perverse de " fille " ou " garçon ", et non l'anatomie, qui constitue le Réel de la sexuation par laquelle un sujet est marqué dès sa venue au monde. Cette nomination est donc la raison subjective ultime plutôt que biologique de la sexuation. C'est en ce sens que la bisexualité psychique fait Loi symbolique pour la fonction parentale et la transmission de la vie.
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