"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une escouade en déroute, sans repères, sans ennemi, abandonnée à elle-même au milieu de nulle part, se met à violer, à viser et à moquer tout ce qu'elle croise. Poule, rôdeur, petite fille ou curé, pas grand chose n'échappe à la bêtise et la vindicte de cette compagnie et de son chef, qui coupe tout ce qui dépasse avec sa scie patriotique.
Dans un style épuré et d'un grand classicisme, qui rappelle les pages de Casse-Pipe ou du Voyage au bout de la nuit, de Céline, voire une sorte de Désert des Tartares en déliquescence, Nicole Caligaris dépeint une danse macabre, disant l'absurdité colossale de la guerre.
Écrit au moment de la guère en Bosnie mais se référant à toutes les guerres, achevé de rédiger il y a exactement vingt ans, le 11 novembre 1995, ce récit adapté plusieurs fois au théâtre et la radio résonne d'une vibrante actualité. Cette édition est conçue comme un hommage, d'autant que, si le texte a à l'origine été inspiré par des gravures de Denis Pouppeville, aujourd'hui perdues, il a a son tour inspiré au graveur une nouvelle série de dessins, qui illustreront abondamment l'ouvrage.
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